Autosuffisance en farine en Côte d’Ivoire- Ce que les boulangers ont décidé

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La Fédération des Coordinations Professionnelles de Boulangeries et Pâtisseries de Côte d’Ivoire (Fecobp-Ci) et son partenaire Philafrica Manioc de Côte d’Ivoire (Pamci) ont organisé la cérémonie de présentation de la farine d’amidon le mercredi 17 août 2022 dans un espace à Yopougon-Ananeraie en vue d’assurer l’autosuffisance en farine

Selon le président de la Fédération des Coordinations Professionnelles de Boulangeries et Pâtisseries de Côte d’Ivoire (Fecobp-Ci) Youssouf Barry, ce programme de transformation et de production de la farine de manioc est une solution pour assurer l’autosuffisance en farine en Côte d’Ivoire . « Les boulangers, en utilisant les pratiques professionnelles concernant la planification pour incorporer les céréales locales que sont le maïs, le manioc et le sorgho ; cela va permettre une autosuffisance en farine et une prise en main de l’agroalimentaire en Côte d’Ivoire. À travers cette pratique ils auront à faire une incorporation entre 15 et 20%, ce qui permettra de réduire le taux de la farine de blé », a-t-il fait savoir.

Selon lui, en incorporant la farine de manioc à la farine de blé type 55, cela permettra à l’État de moins importer la farine de blé. Puis, il a rassuré que cette céréale locale n’aura pas d’impact sur le prix de la baguette de pain . C’est pourquoi, il a appelé tous les boulangers de Côte d’Ivoire à s’approprier de cette nouvelle donne.

Pour Chipego Himonga, directeur général de Pamci, la mise en place de cette pratique vise à l’autosuffisance en farine en Côte d’Ivoire et en Afrique. « L’un de nos objectifs est de voir dans quelle mesure on peut arriver à être autosuffisant en farine et de moins importer la farine de blé. Ce partenariat avec la Fecobp-Ci est de pouvoir apporter des solutions pratiques durables et abordables, mais « aussi on peut produire nous-mêmes notre pain à partir des matériels locaux, cela va rendre la vie moins chère pour les citoyens, et aussi cela va nous rendre plus fiable et durable », a-t-il déclaré avant de rassurer qu’il n’y aura pas de manque et de rupture de manioc, car il y a une stratégie bien conçue avec les planteurs et les coopératives pour pouvoir répondre à la demande.

Olivier Dion avec A. Traoré (Stagiaire)

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