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Partager les dispositifs pratiques de commercialisation et de lutte contre l’exportation illicite de la noix de cajou brute et élaborer un plan d’action au titre de la campagne de commercialisation 2024. C’est l’un des objectifs de l’atelier de lancement des activités des comités départementaux de veille section Gbêkê au titre de la campagne de commercialisation 2024 organisée par la délégation régionale du Conseil du Coton et de l’Anacarde de Bouaké, le mardi 20 février 2024 à Bouaké.
Un atelier qui s’inscrit dans le cadre du lancement de la campagne coton-anacarde 2024. Il s’agit également de faire le bilan opérationnel du fonctionnement de ces comités de veille, identifier les difficultés auxquelles ces comités ont été confrontés au cours de la campagne écoulée et proposer des solutions pour une meilleure orientation des activités de suivi de la commercialisation au titre de la nouvelle campagne 2024. Cette rencontre est aussi un cadre pour sensibiliser les acteurs professionnels de la filière anacarde sur les bonnes techniques de récolte et post-récolte (ramassage, séchage, triage et stockage) en vue d’améliorer et de préserver la qualité des noix brutes de cajou.
Les précisions de Bamba Sory
À cet atelier, le représentant du Directeur Général du Conseil Coton et de l’Anacarde Adama Coulibaly, a saisi l’occasion pour souligner le bon qualitatif effectué par la filière anacarde depuis la réforme de 2011. « La Côte d’Ivoire a vu sa production passée de 400.000 tonnes en 2011 à 1.200.000 tonnes en 2023, soit 25% du volume mondial. Notre pays est devenu le premier producteur mondial de noix de cajou et le premier exportateur mondial de noix brutes de cajou avec plus de 800.000 tonnes. Ces résultats n’ont été possibles que par la volonté politique du gouvernement et par les efforts conjugués de l’ensemble des acteurs clés de la filière », a dit Bamba Sory. Avant d’indiquer qu’avec un chiffre d’affaires de plus de 600 milliards FCFA/an, la filière anacarde génère un revenu annuel de plus de 300 milliards FCFA à plus de 400.000 producteurs. Tout en saluant la volonté politique du gouvernement de Côte d’Ivoire et les efforts conjugués de l’ensemble des acteurs clés de la filière qui ont rendu possibles ses résultats. Le représentant du Directeur Général du Conseil Coton et de l’Anacarde a également salué les différents comités de veille des huit départements couverts par la délégation régionale de Bouaké ainsi que le personnel de ce service déconcentré de la direction générale du Conseil du Coton et de l’Anacarde qui constitue, selon lui, la cheville ouvrière de la commercialisation de la noix brute de cajou.
Les conseils de Biba Coulibaly
Avant lui, Biba Coulibaly, déléguée régionale du Conseil du Coton et de l’Anacarde de Bouaké, a dans son message d’ouverture, sensibilisé les acteurs de la filière anacarde sur les avantages liés à une production de noix de cajou propre, bien séchée et bien triée, mais aussi et surtout sur les conséquences de l’utilisation des produits chimiques dans les plantations d’anacarde et sur les noix brutes de cajou. « Nous vous exhortons à la mise en œuvre et au respect scrupuleux des dispositions de la commercialisation, notamment, celles liées à la qualité des produits et au prix minimum bord champ fixé à 275 FCFA/kg contre 315 FCFA en 2023 », a-t-elle dit.
Aboubacar Al Syddick à Bouaké