Dernère publication
Après les influenceurs, les journalistes, c’était au tour de la société civile d’être cooptée pour vulgariser la Couverture maladie universelle. Hier, au siège de la Bangue mondiale à Cocody, le ministre de l’emploi et de la protection sociale, initiateur de cette
politique d’inclusion des hommes de média, et les autres composantes de la société en vue de faire connaître les avantages de cette politique, était encore à la tâche.
Il avait à ses côtés le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle Pierre Dimba et la directrice des Opérations de la Banque Mondiale (partenaire financier) pour la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Togo, Madame Marie-Chantal Uwanyigira. En face, plusieurs membres de la société civile, entre autres Rachelle Gogoua, présidente de l’initiative de la société civile pour les Objectifs de Développement Durable en Côte d’Ivoire (ISCOOD),
Pulchérie Gbalet, présidente d’Alternative citoyenne (ACI), et Koné Solange, présidente des organisations du secteur de la santé en Côte d’Ivoire.
Toutes ces structures de la société civile ont posé des préoccupations relatives au panier de soins, aux avantages de la CMU qui ne sont pas bien connus par les populations, le problème du retrait des cartes, qui selon ces organisations est un réel frein, mais aussi le financement de la santé en Côte d’Ivoire. Des réponses claires ont été apportées à ces interrogations, par les deux ministres et la responsable de la Banque mondiale. “Nous nous sommes rendus compte que ceux qui ont le plus besoin de la CMU ce sont nos braves paysans et toutes les personnes qui n’ont pas assez de moyens financiers. Nous avons des camions qui circulent pour distribuer les cartes de ceux qui n’ont pas encore retiré leurs cartes. Nous sommes preneurs de toutes les propositions, a-t-il dit avant d’indiquer que le système en ce qui concerne les pharmacies conventionnées et les hôpitaux, va se généraliser. C’est-à-dire qu’à terme, tous les hôpitaux pourront utiliser la carte CMU. Quant à Madame Marie-Chantal Uwanyigira, elle a demandé qu’une plateforme soit créée afin de communiquer et échanger sur les idées afin de recueillir les préoccupations des populations, à travers les figures de la société civile. Elle a aussi insisté sur l’importance de la communication. Le ministre Pierre Dimba a pour sa part demandé à ses interlocuteurs de s’investir entièrement dans cette collaboration qui commence.
Source :Le Mandat
