Contribution – Côte d’Ivoire : reconnaissance d’ici et d’ailleurs

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Dernère publication

Au regard de récents témoignages, entendus çà et là, l’adage selon lequel « Nul n’est prophète chez soi » ne saurait s’appliquer aux performances du gouvernement ivoirien.

 À la Fête du Travail, le 1er mai 2018, les travailleurs, tout en demeurant dans leur rôle de revendication, ont salué les réalisations du gouvernement depuis 2011, notamment les efforts en faveur de l’amélioration de leurs conditions de vie. Ils ont distribué de bons points au Président de la République Alassane Ouattara et au Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly pour le paiement du stock des arriérés de salaire, la revalorisation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG), la mise en place d’un régime de retraite complémentaire pour les fonctionnaires, le renforcement du dialogue social, etc.
Avec honnêteté et grandeur d’esprit, ils ont salué l’action du Président Ouattara, parlant des performances macro-économiques, du retour du pays sur la scène internationale, etc. Toutes choses qui ont redonné aux Ivoiriens la fierté perdue, du fait de difficultés de parcours.
Des témoignages similaires ont émané courant 2017 et début 2018 du pays profond. Ce fut le cas au cours de grands rassemblements de populations à Ferkessédougou, Bouna, Adzopé, Daloa, Korhogo, Bassam, Boundiali, Yamoussoukro, Agboville… Dans ces zones, plus rurales qu’urbaines, là où vit la majorité des Ivoiriens, on n’a pas non plus tari de gratitude à l’endroit du gouvernement pour les progrès socio-économiques obtenus.
Les populations, celles que l’on n’entend pas sur les radios internationales ou qui ne savent pas ce que sont les ‘’réseaux sociaux’’, ont salué les ‘’petits projets’’ d’eau, de centres de santé, de collèges de proximité, d’ouverture de pistes rurales et d’électrification qui ont littéralement changé leurs vies, après plusieurs années d’attente.
Leurs députés, maires, porte-paroles (des jeunes et des femmes) et présidents de Conseils Régionaux ont surtout insisté sur les acquis dans les secteurs sociaux.
Ces ‘’petits projets’’ à fort impact ont été réalisés dans toutes les régions du pays. Des infrastructures dont l’obtention ne relevait que du rêve, quand l’actuel gouvernement en a fait une priorité pour apporter un mieux-être aux populations, partageant ainsi les fruits de la croissance. Des projets pour donner de la dignité à des hommes et des femmes qui se demandent souvent pourquoi il leur a fallu attendre des décennies pour qu’un gouvernement pense à eux et transforme leurs rêves en réalités. C’est le cas de l’électrification des villages de Petit Guéyo, Petit Mayo et Kpéhiri (Soubré), du château d’eau de Dabouzra (Bouaflé), du centre de santé de Kouakro (Aboisso)…
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Ailleurs, les instances internationales ne tarissent pas non plus d’éloges, parlant d’une performance économique impressionnante, de cas d’école, d’expérience à partager. Cela a été noté lors de diverses réunions du FMI et de la Banque mondiale, de l’Africa CEO Forum, du Forum Economique Mondial de Davos, du Sommet Union Africaine-Union Européenne et du Global Policy Conference. Et tout récemment, au siège des Nations Unies à New York, où la Côte d’Ivoire préside, en ce mois de décembre 2018, le Conseil de Sécurité.
En 2018, on notera les performances positives du pays. Dans le Rapport “Doing Business” de la Banque mondiale, le pays est classé parmi les dix (10) meilleurs pays réformateurs au monde. A l’Indice Mo Ibrahim de la Gouvernance Africaine, la Côte d’Ivoire est passée de la 41ème  à la 22ème place, enregistrant ainsi sa meilleure progression entre 2017 et 2018. Au Millennium Challenge Corporation (MCC) des Etats-Unis, le pays enregistre également des résultats positifs ; et cela lui a valu l’obtention d’un don de plus de 524 millions de dollars du gouvernement américain pour des financements dans les secteurs de l’éducation, la formation et le transport. Dans le rapport Country Policy and Institutional Assessment (CPIA) 2017 – Evaluation des politiques et institutions nationales – de la Banque mondiale la Côte d’Ivoire occupe la 10ème place en Afrique Subsaharienne.
Ce sont là des évaluations sérieuses et crédibles d’institutions de renom. La croissance économique et les réformes du pays que les experts en développement de la Côte d’Ivoire, de la Banque mondiale, du FMI, de la BAD, du PNUD, de l’OCDE, de la Commission de l’Union Africaine, de l’Union Européenne… saluent, vont au-delà des chiffres (partir d’une croissance négative (- 4,2%) en 2011, pour réaliser une moyenne de 9 % de 2012 à 2016 et s’établir à 7,8 % en 2017) pour se traduire en résultats impactant positivement la vie des populations.
Cela dit, les Ivoiriens ont de nombreuses autres attentes. Ils demandent toujours plus, pour de meilleures conditions de vie. Des demandes que le gouvernement trouve légitimes, car beaucoup reste à faire. Les besoins s’étaient accumulés des décennies durant, avant l’arrivée aux affaires de l’administration Ouattara.
Et, à la Fête du Travail de 2018, le Président de la République a indiqué que sa détermination à faire plus pour aujourd’hui et demain est sans limite. Chose qu’il a traduite par l’expression anglaise ‘’The sky is the limit’’, le ciel est la limite. A savoir que l’engagement du gouvernement est sans faille et que seul le ciel sera la limite de ses ambitions.

 

Bakary Sanogo

Expert en Communication pour le Développement

Directeur du Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG) – Côte d’Ivoire

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