Dernère publication
Chacun d’entre nous garde des “souvenirs” très forts de la femme ivoirienne.
Surtout, qu’elles ont été associées au combat pour l’émancipation de « l’ivoirienne». Particulièrement associées auprès de leurs maris pour l’indépendance de la Côte d’Ivoire.
Des maris très résistants comme Mathieu Ekra, Coffie Gadeaux, Ladji Sidibé, Bernard Dadié, Martin Groguhet, Kassi Jean-Baptiste, Biaka Boda, Vamé Doumbia, Djibo Sounkalo, … Aussi, il y en a celles qui dans les conditions difficiles ont été amenées à occuper des postes politiques , parfois destinés aux hommes. Disons sans fausse honte que l’avènement de la femme ivoirienne sur la scène de l’indépendance politique de la Côte d’Ivoire, reste mémorable et résonne encore dans les mémoires de beaucoup d’Ivoiriens. En un mot, la femme ivoirienne a le savoir-faire si bien que la relève a été bien assurée pour le développement politique de la Côte d’Ivoire. Dans cette “école” de la relève, il faut citer Simone Ehivet Gbagbo. Une femme politique originaire de Grand-Bassam. Comme Anne Marie Rajjie, Simone Ehivet Gbagbo s’est battue pour la souveraineté de la Côte d’Ivoire dans toutes ses dimensions. Politiquement, cette femme a le mérite qu’on lui reconnaisse cette vertu. Elle est professeure d’université, vice-présidente de son parti politique, le Fpi. Sur cette liste de la relève, il y a Henriette Dagri, par son courage, a toujours envie d’enseigner aux autres ce qu’elle a soi-même appris d’autrui. Dans le sillage de Félix Houphouët Boigny, premier président de la Côte d’Ivoire, elle occupe le ministère de la culture, en transmettant aux générations nouvelles sa vision de l’histoire de la culture ivoirienne. En tout, Henriette Dagri bénéficie d’un “certificat” de courage politique délivré par le président ivoirien Alassane Ouattara. Elle est la grande chancelière de la République de Côte d’Ivoire. Une fonction témoin à « tout habiller» ceux qui ont rendu “service” à la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, tant que nous vivons, les Ivoiriens doivent faire la ‘”fête” et être fiers de ces dames, dont Bro-Grébé Génévieve. Elle n’a pas supporté la tourmente militaire et politique de son pays. Elle s’est spécialement investie comme “patriote” et présidente de la société civile. Elle s’est battue à la tête de la coordination des « femmes ivoiriennes» pour la réconciliation nationale , toujours à la recherche d’une sortie de crise militaro-politique qui n’a épargné aucune région de la Côte d’Ivoire. C’est une dame de fer qui avait soif de voir son pays réunifier. Dans cette vitrine de femmes fortes, il y a Agathé Baroan Bahia, qui a eu une vocation d’homme. Elle a été membre du conseil constitutionnel. Elle avait la qualité du partage. Mais surtout une pensée pour la Côte d’Ivoire, son pays qui venait d’être “défiguré” par une rébellion militaire. Dans cette relève battante pour la Côte d’Ivoire, il faut féliciter le “modèle” de Danielle Dona Fologo. Une femme tolérante à plus de responsabilités vis-à-vis de la Côte d’Ivoire. Elle épouse Laurent Dona Fologo que chaque ivoirien connaît bien. Danielle Dona Fologo s’investit spécialement pour son rôle d’épouse à rendre efficace son mari, journaliste, directeur de Fraternité Matin, ministre de l’information, membre du bureau politique du Pdci-Rda. C’est pourquoi, il faut penser particulièrement à Danielle Dona Fologo. Connaissez-vous Joséphine Guidy Wandja ? Tenez-vous bien. C’est une femme agrégée et docteur d’État en sciences mathématiques. C’est une femme qui a aimé son pays. Elle s’est valorisée en symbolisant le nom de la Côte d’Ivoire dans toutes les universités du monde avec la tête bien pleine. Dans cet esprit de beauté, elle se prépare à affronter le manque de respect pour les institutions républicaines de la Côte d’Ivoire. Dans son combat pour l’épanouissement politique de la Côte d’Ivoire, elle n’a pas supporté le coup d’État de 1999. D’ailleurs une femme comme Joséphine Guidy Wandja, intelligente et compétente, ne peut aimer que les valeurs ivoiriennes : gentillesse et hospitalité. Aujourd’hui, nous félicitons ces ivoiriennes qui se sont battues la peur du lendemain et qui a généré l’indépendance de la Côte d’Ivoire en 1960. Les premières femmes, leurs objectifs, riche en gloire, elles se sont sacrifiées pour ce qu’elles avaient de plus précieux : Leurs maris et la Côte d’Ivoire. Celles qui ont pris la relève, nourrissent le même esprit. Mais, contrairement à leurs “mamans”, elles défendent des attributs immenses : le respect des institutions républicaines et la démocratie.
Ben Ismaël