Coulibaly Gninhoyo , 4e vice-président du conseil régional du Hambol : « Le bilan du Conseil régional dans la sous-préfecture d’Arikokaha, après un an d’exercice, est largement positif »

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Interview avec le quatrième vice-président du Conseil régional du Hambol lors d'une tournée. Photo : DR

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Dans une interview Coulibaly Gninhoyo, surnommé Tshabio, délégué de zone et quatrième vice-président du Conseil régional du Hambol, a fait le point sur les réalisations de la sous-préfecture d’Arikokaha avec le ministre Ibrahim Kalil Konaté, président du Conseil régional. Il estime que les actions menées sont largement positives après seulement un an en fonction. Il a encouragé ses concitoyens à s’engager pour pérenniser le pouvoir du RHDP.

Comment se porte la zone RHDP Arikokaha-Niédiékaha ?

La zone se porte bien. Grâce à l’organisation mise en place par le parti, nous avons un secrétariat départemental, la délégation de zone Arikokaha-Niédiékaha, et nos responsables de sections sont activement engagés sur le terrain. Tout se passe donc bien dans ma zone.

Après un an au Conseil régional aux côtés du président Ibrahim Kalil Konaté, quel bilan tirez-vous ?

Nous travaillons dans une très bonne ambiance. Je profite de l’occasion pour saluer le président Ibrahim Kalil Konaté, qui a eu la confiance de nous confier la responsabilité de représenter nos parents de la sous-préfecture d’Arikokaha au Conseil. J’ai moi-même été surpris par sa nomination, mais l’ambiance est excellente avec les autres vice-présidents. Le président a mis en place une équipe de relais qui lui transmet les préoccupations des parents et assure la réactivité en cas d’urgence.


En tant que vice-président, quelle est votre mission spécifique ?

Ma mission est simple : remonter les besoins des populations de la sous-préfecture d’Arikokaha. Chaque village a ses spécificités : certains font face à des problèmes d’eau, d’autres ont des besoins en santé ou en éducation. Mon rôle est de faire remonter ces difficultés au président, souvent à travers les chefs de villages. Par exemple, pour le collège moderne d’Arikokaha, qui n’avait qu’un bâtiment, nous avons signalé l’urgence d’un deuxième. Rapidement, des ouvriers sont arrivés pour démarrer la construction. En plus de ce rôle de relais, j’assiste le président dans ses différentes représentations.

Quels sont les acquis pour la sous-préfecture d’Arikokaha ?

Nous avons obtenu beaucoup de réalisations. Lors de notre tournée avec l’équipe de campagne, nous avons recueilli les préoccupations des parents (routes, écoles, centres de santé), et plus de 90 % de ces besoins ont été pris en compte dans le programme triennal 2024-2026. Nous allons bientôt revenir auprès des villageois pour leur présenter les projets par village et leur montrer que leurs demandes sont prises en compte. L’heure n’est plus aux paroles, mais aux actes.

Il y a encore beaucoup à faire. Pouvez-vous nous en dire plus ?

La population augmente d’année en année, et les besoins évoluent. Avec la croissance démographique, il faut adapter les infrastructures, notamment dans les domaines de la santé et de la sécurité. Récemment, des incidents de braquage ont resurgi, et nous avons le devoir de faire remonter ces préoccupations pour assurer la sécurité des habitants. En regardant en arrière, nous constatons le progrès accompli, mais il reste du travail. Cependant, les réalisations de ces dernières années renforcent notre fierté et notre engagement.

Concernant la révision de la liste électorale, quel est le bilan dans votre zone ?

Le bilan de notre zone est conforme à celui de la région. Nous nous étions fixés l’objectif de 40 000 nouveaux primo-votants, et nous en avons atteint environ 20 %. Mais il faut rappeler que, dans les zones rurales, certains représentants du parti ont eu du mal à comprendre les exigences du processus, ce qui a freiné nos objectifs.

Un message pour vos parents de la sous-préfecture d’Arikokaha.

Je voudrais rassurer mes parents. Nous avons entamé ce combat dès 2010 alors que nous étions dans l’opposition. Nous avons eu le courage de venir sur le terrain pour affirmer l’existence du RHDP, qui était alors le RDR. Je rends hommage à nos aînés qui ont porté ce parti, paix à leur âme. Nous avons remporté toutes les batailles électorales dans cette sous-préfecture. Nous restons présents et prêts à prouver, au moment opportun, que nous sommes toujours sur le terrain.

Nambacéré Joël

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