Dernère publication
La mort d’un instituteur bénévole a provoque la paralysie de la ville de Bangolo , via des mouvements syndicaux. Cela a fait monter au créneau le préfet du département.
En effet, le représentant de l’administration à Bangolo a appelé les populations au calme. Il a par ailleurs demandé aux acteurs de l’école , de ne pas exécuter le loir d’ordre d’arrêt des cours prévu.
Au matin du lundi 19 février 2024 à Bangolo, des acteurs syndicaux, dont le MIDD ( Mouvement des Instituteurs pour la Défense de leurs Droits ) ont paralysé la ville et le département, protester contre l’assassinat dont leur collègue a été victime dans un village.
Face à la situation, le préfet du département de Bangolo a mis en mission l’inspection de l’enseignement primaire ( Iep ) de Bangolo, a travers Daouda Kandé, pour porter un message, aux syndicats .
Une rencontre sollicitée par le préfet
« Chers collègues, nous sommes en deuil. Et même si cette situation touche tout le département de Bangolo mais les plus concernés c’est nous. Un adage dit que quand il y a eu du feu dans une maison, tout l’intérieur est chaud. Mais la partie la plus chaude, c’est bien là où il y a de la braise. Et cette partie dans ce deuil c’est nous le corps enseignant. Cependant, nous devons prendre notre mal avec beaucoup de calme et faire les choses dans les normes. Voilà pourquoi, je vous prie de rester calme, afin que nous allions écouter ce que vont nous dire les autorités», a plaidé Daouda Kandé.
Les griefs des instituteurs
Pendant la rencontre d’échanges avec le Préfet, Arthur Dje, président du MIDD, en qualité de porte parole du corps enseignant, a fait savoir leur colère, quant au fait qu’en seulement trois mois, il y ait eu trois cas d’assassinats dans le rang des enseignants. Et le dernier en date est celui vécu à Zéo. Voilà pourquoi, les mouvements syndicaux prévoient la fermeture des classes à Zéo et Douandrou1, qui sont les villages où les chefs ont ordonné l’assassinat de ce jeune instituteur bénévole. « Nous estimons que face à tous ces cas de crime, les autorités ne prennent aucune mesure. Voilà pourquoi il urge pour nous d’avoir une assise avec Madame la ministre pour trouver des solutions», a fait savoir Arthur Djé
Le message du préfet
Quant au préfet du département de Bangolo, il a dit que le caractère du décès du jeune instituteur est certes inacceptable, parce qu’il s’agit de la mort de quelqu’un. Toutefois , il a affirmé que la procédure de la revendication des groupes syndicaux n’est pas la bonne. Car aucun courrier ne lui a été adressé, avant que la marche se fasse avec tout ce que cela englobe. Voilà pourquoi le préfet a souhaité qu’ils ne mettent pas à exécution l’arrêt des cours, de sorte à échanger avec les autorités compétentes, pour que des solutions idoines soient trouvées. Boka Kouassi Vincent , a souhaité également que les enseignants ne pensent pas que les autorités sont indifférentes à ce qui leur arrive. « Quand ce jeune instituteur a été tué, le commandant de la gendarmerie de Duékoué est venu avec 40 éléments sécuriser la zone. Et quand il a voulu amener le corps dans une ambulance, des gens ont complètement empêché cela. Et c’est moi qui avait à 07h appelé le CB. Je vous informé que les chefs de Zéo et Douandrou1, instigateurs de ce crime et bien d’autres complices ont été envoyés à Man. Les autres sont en fuite et sont recherchés actuellement. Et je promets qu’ils seront pris», a-t-il expliqué. Sur la lancé du Préfet de Bangolo, Simon Doh a appelé à l’apaisement. « Je suis le plus touché par la disparition tragique de ce jeune instituteur, dans la mesure où il est le fils à mon cousin. Mais je voudrais éviter le pire, voilà pourquoi je demande que chacun fasse preuve de bon sens même s’il n’est pas facile de comprendre un tel agissement», a exhorté l’honorable Simon Doh.
Kool de Zéo