Destruction du couvert forestier en Côte d’Ivoire : des agents des Eaux et forêts en atelier à Agboville

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Des gents des Eaux et forêts ont participé du mercredi 19 au vendredi 21 décembre 2018 à Agboville, à un atelier de renforcement de capacités sur les changements climatiques et les conséquences, dans le cadre de la mise en œuvre de la Réforme du secteur de la sécurité, et singulièrement de la réforme relative à la protection de l’environnement.

Ces agents sont venus des directions régionales d’Abengourou, Adzopé, Abidjan, Agboville, de l’OIPR ( Office ivoirien des parcs et réserves ) et de la SODEFOR ( Société pour le développement de la forêt ) , pour cet atelier dont l’objectif général est de sensibiliser les agents des Eaux et forêts sur les questions de changements climatiques et leurs incidences sur la sécurité humaine pour une paix durable. Il a été initié par le Secrétariat du conseil national de sécurité (CNS), en collaboration avec la direction générale des Forêts et de la faune, et en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Pour Elie Abion Yao, secrétaire général 1 de la préfecture d’Agboville représentant André Ekponon Assoumou, préfet de région, préfet d’Agboville, il est impérieux pour les agents des Eaux et forêts de faire appliquer la réglementation en vigueur sur la forêt et la protection de l’environnement dans toute sa rigueur.  Il a signalé  que la forêt qui conditionne la qualité de notre environnement donc de notre vie subit une très forte et grande destruction passant de 16 millions d’hectares de couverts forestier à seulement 3 millions d’hectares aujourd’hui. Arsène Assandé, coordonnateur de programme représentant le PNUD, a décrit les impacts négatifs que subit  la Côte d’Ivoire dont la destruction de la faune et de la flore entraîne beaucoup de conséquences sur la sécurité humaine. Le colonel Didier Brou Kouamé, directeur régional des Eaux et forêts de l’Agnéby-Tiassa et représentant du directeur général (DG) des Forêts et de la faune, s’est penché sur la préservation des  forêts ivoiriennes, qui selon lui, demeurent  une préoccupation de premier ordre. Car  , a-t-il dit, ce sont les pratiques humaines qui ont fait perdre 90% des forêts naturelles engendrant ainsi des changements climatiques. Germain Yao Akpo, conseiller technique représentant le CNS a dit vouloir compter sur les agents des Eaux et forêts qui à ses yeux sont de véritables vecteurs de sensibilisation et de diffusion, pour faire aboutir ce projet de lutte climatologique.

Ahou Moayé, Correspondant à Agboville

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