Développement de l’élevage, la pêche et l’aquaculture La FAO au secours de la Côte d’Ivoire

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Le Gouvernement ivoirien a élaboré en 2014 un document de stratégie, « Plan Stratégique de Développement de l’Elevage, de la Pêche et de l’Aquaculture en Côte d’Ivoire (PSDEPA-CI, 2014-2020). A cet effet, plusieurs missions et activités ont été conduites sous la supervision de la FAO (FIAP/Rome).

Des travaux ont été conduits dans ce cadre à travers l’expertise nationale, notamment des groupes thématiques dédiés à la pêche et à l’aquaculture. C’est dans ce cadre que s’est déroulé un atelier de présentation et de consolidation des résultats du projet d’appui pour l’opérationnalisation du Plan Stratégique de Développement de la pêche et de l’aquaculture dans la perspective d’une promotion de la Croissance Bleue, du 24 au 25 janvier dernier. Pour M. Germain Dasylva, Représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, cet atelier est une étape importante dans la gestion responsable et durable des ressources aquatiques face aux nombreuses menaces qui pèsent sur le secteur halieutique.
A cette occasion, la FAO a été sollicitée par le Gouvernement ivoirien pour une assistance technique et financière, à travers son Programme de Coopération Technique portant sur le renforcement des capacités nationales. En vue de l’opérationnalisation du Plan Stratégique de Développement de la pêche et de l’aquaculture dans la perspective d’une promotion de la Croissance Bleue. L’initiative en faveur de la croissance bleue vise à mieux faire connaître et évaluer, puis protéger et dans certains cas restaurer le potentiel des océans et des zones humides grâce à l’introduction d’approches responsables et durables qui réconcilient la croissance économique. Avec l’utilisation raisonnée des services rendus par les écosystèmes aquatiques.
Cette approche, à l’en croire, permet aux pays de soulager de manière plus efficace l’écosystème aquatique de la pression qui pèse sur lui. Notamment la surexploitation, la pollution, l’érosion de la biodiversité, l’expansion des espèces envahissantes, les changements climatiques ou encore l’acidification des océans.
La croissance bleue, explique-t-il, vise aussi à créer un environnement permettant aux personnes employées dans les secteurs de la pêche et de l’aquaculture d’agir non seulement en tant qu’utilisateurs de ressources, mais également en tant que gestionnaires de ces ressources. La pêche et l’aquaculture apportent une contribution significative à la sécurité alimentaire et aux moyens d’existence de millions de personnes. De même, la chaîne de valeur représente près de 200 millions d’emplois directs ou indirects, de la récolte/production à la distribution. 880 millions de personnes dépendent de ce secteur. Les attentes étant donc élevées et nombreuses, l’engagement de tous est essentiel et sera déterminant pour la suite des actions de ce projet selon M Germain Dasylva.La Banque Africaine de Développement et la Banque Mondiale ont été sollicitées par le Gouvernement de Côte d’Ivoire pour apporter leur appui aux secteurs de la pêche et de l’aquaculture.
EF

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