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Le vendredi 10 janvier 2020, lors de sa rencontre avec les organisations de la société civile à la primature à Abidjan-Plateau, dans le cadre de l’ouverture du dialogue politique pour la révision du code électoral, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly a fait savoir que ce dialogue est une occasion, pour les ivoiriens, de démontrer leur capacité à s’accorder sur les grands sujets qui touchent à la vie de leur pays.
«C’est un privilège d’avoir été choisis pour apporter notre pierre à l’écrire de cette nouvelle page de l’histoire de l’histoire de notre pays. Nous avons une excellente occasion pour montrer à la face du monde, notre capacité, nous ivoiriens, à nous assoir autour d’une même table pour nous parler et nous comprendre sur les sujets qui touchent à la vie de notre nation. Je sais pouvoir compter sur l’esprit d’ouverture et de conciliation au sens de l’intérêt général, qui ont toujours caractérisé chacun de vous, afin de créer les conditions nécessaires à l’atteinte des objectifs des travaux qui vont s’ouvrir», a souhaité le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, dans son discours d’orientation. En plus des membres de son cabinet, il était en compagnie de plusieurs autres membres du gouvernement. Entre autres, le ministre d’État, ministre de la défense Hamed Bakayoko, le ministre de l’administration du territoire Sidiki Diakité ou encore les ministres Anne Ouloto (Ministre de l’assainissement et de la salubrité) Touré Mamadou de la promotion de la jeunesse et de l’emploi jeune. «Je me trouve ici devant vous pour vous annoncer officiellement la reprise du dialogue politique, conformément aux instructions données par le Président de la République lors de son message a la nation, le 31 décembre 2019. (…) Pour ce dialogue, comme lors du précédent (pour la réforme de la Cei. Ndlr), une place de choix est accordée aux organisations de la société civile, pour vous représenter. Votre proximité avec les populations et vos multiples actions en leur faveur, sur toute l’étendue du territoire national font de vous des acteurs de la vie de la nation et vous êtes des partenaires privilégiés de l’État», a dit le Premier ministre aux organisations de la société civile invitées aux discussions.
«Ce deuxième dialogue ne devra pas excéder un délai dépassant un mois»
Amadou Gon Coulibaly a informé l’assistance de ce que ce deuxième dialogue, contrairement à celui sur la Cei, qui a duré 6 mois (du 24 janvier au 26 juin 2019. Ndlr), ne devra pas excéder une période d’un mois. Vu, selon lui, les contraintes du calendrier électoral. «La deuxième phase du dialogue politique est ainsi lancée. La contrainte majeure sera celle du calendrier. Contrairement à la première phase qui a duré 6 mois, la présente ne devra tenir dans un délai qui ne devra pas excéder un mois. Afin de permettre l’organisation efficiente de l’élection présidentielle d’octobre 2020, dans les délais constitutionnels qui s’imposent à tous», a-t-il fait savoir. Selon les informations recueillies sur place, ce sont 8 faitières d’organisations de la société civile qui ont été invitées à la rencontre.
Mais, selon la méthodologie présentée par le Premier ministre, seul un comité restreint participera aux discussions qui se feront en deux séances. «Nous prévoyons, après la séance inaugurale de ce jour, la mise en place d’un comité restreint comme cadre de discussion. En tenant compte des contraintes du calendrier électoral, deux séances du comité restreint sont prévues avec les représentants de la société. Il en est de même pour ce qui concerne les partis politiques. L’ensemble des travaux du comité restreint, y compris ceux organisés avec les groupements et partis politiques, sont prévus pour s’achever au plus tard, le 30 janvier 2020. Suivra ensuite, la séance conjointe des deux comités restreints pour la validation du rapport final, avant la séance plénière de signature qui devra intervenir au cours de la première semaine de février 2020», a détaillé le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.
J-H Koffo