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L’artiste Amsa Barry a assuré le spectacle au Balafon-Jazz lors de la 9e édition du Djéguélé Festival de Boundiali. À sa descente de scène, elle a déclaré : « Ce fut une belle scène pour moi. »
« Ce soir, ce fut une belle scène pour moi. Le public semble avoir aimé, c’est l’essentiel pour moi », a confié l’artiste burkinabè Amsa Barry, au terme du Balafon-Jazz du Djéguélé Festival de Boundiali. Ce spectacle s’est tenu la soirée du mercredi 9 avril 2025, au siège du Festival à Boundiali, et elle était l’artiste principale . Le spectacle a duré environ deux heures. Elle a gratifié le public de 7 titres de son répertoire, dont trois exclusivités issues de son prochain album. « Le balafon n’était pas un instrument de mes sonorités. Toutefois, pour mon album en finition, j’ai joué le balafon dans trois de mes titres. Je suis instrumentiste et je joue notamment de la guitare. Mais l’objectif est de promouvoir nos instruments traditionnels, comme le balafon et bien d’autres. Trois autres titres joués ce soir ne sont pas encore sur le marché », a-t-elle expliqué. Parmi ces titres, ceux intitulés “Korolero”, qui évoque les difficultés en Afrique, “Touguan”, qui parle de l’Eldorado, et “Hatima”, qui aborde la problématique des orphelins et des veuves en Afrique en raison des crises armées, ont également fait vibrer le public, au grand bonheur de Dodo Koné, le Directeur du Festival. « (…) C’est globalement positif. Le 5 avril, il y a eu l’élection de Miss Yawolo qui s’est très bien passée. Il y a aussi eu le concours des balafonnistes traditionnels venus de toute la région. Ils étaient 12 et le vainqueur sera sur la grande scène vendredi. Je suis d’autant plus heureux qu’aujourd’hui, c’était une Jazz-balafon. Tout le monde n’aime pas particulièrement le jazz, mais elle a fait de son mieux. C’est une grande artiste », s’est réjoui Dodo Koné.
Débutée le 5 avril 2025, la 9e edition du Djéguélé festival est prévue pour s’achever le 12 avril 2025.
Les trois derniers jours seront animés par des concerts grand public, au stade de Boundiali.
Jean-Hubert Koffo
