Dernère publication
La salle de conférence monseigneur Bernard Agré de la mission catholique de Yamoussoukro a abrité récemment, un panel sur l’éducation pour tous.
Et ce à l’initiative du Réseau Ivoirien pour la Promotion de l’Education pour Tous (RIP-EPT) en collaboration avec le MENET ivoirien et le Réseau Africain de Campagnes pour l’Education pour Tous (ANCEFA) dans le cadre de la semaine mondiale d’action pour l’éducation 2018, célébrée chaque année, dans la dernière semaine du mois d’avril, à travers le monde entier. Pour cette année 2018, le thème porte sur : « Responsabilisation envers l’ODD4 et participation citoyenne.» et comme slogan : « Tenez vos engagements ! » Selon M. Kouamé Paulin Junior, le coordonnateur du Secrétariat général du RIP-EPT, c’est une action qui est instaurée depuis 2013 et soutenue en cela par l’Unesco. « Il s’agit pour les acteurs de la société civile chaque année d’organiser une activité en lien avec l’éducation » a-t-il indiqué. « Pour les acteurs décentralisés , c’est de pouvoir accompagner tous les processus en lien avec l’éducation dans leurs régions et pour la société civile de pouvoir jouer leurs rôles de mobilisation, de sensibilisation et de surveillance » .a-t-il ajouté. En effet, en 2000 à Dakar, les Etats et les partenaires et la société civile se sont réunis et ils ont pris 6 engagements. Il était question en 2015 de faire le bilan. Le bilan qui a été fait n’a pas été reluisant parce que la situation initiale de départ était très basse. « Il y avait énormément d’enfant en dehors de l’école, il y avait des infrastructures en quantité à construire etc. en 2015, la même communauté internationale y compris la société civile se sont engagées et ont pris de nouveaux engagements appelés les Objectifs durables de développement et ce qui concerne l’éducation, c’est le numéro 4. Il s’agit de faire en sorte qu’à l’horizon 2030, tous les enfants du monde puissent avoir une éducation de qualité, gratuite et accessible pour tous. Il s’agit pour tout homme, au-delà de pouvoir aller à l’école de se former tout au long de sa vie. » a-t-il fait savoir. Au niveau de la Côte d’Ivoire, un Plan sectoriel 2016-2025 a été élaboré de manière consensuelle « Nous sommes à la phase de la mise en œuvre. Tout le monde doit pouvoir s’impliquer parce que l’Education, c’est l’affaire de tous ». a-t-il indiqué. Au cours dudit panel, M Brahima Traoré, Secrétaire générale de la DRENET Yamoussoukro a relevé les efforts fournis par le gouvernement ivoirien dans l’atteinte des ODD4. Notamment au niveau institutionnel et au niveau opérationnel. Il a expliqué à l’assistance que l’État de Côte d’Ivoire respecte les engagements qu’il a pris, par l’élaboration d’un Plan stratégique appelé Plan sectoriel d’éducation/formation. Dévoilant le contenu de ce plan, il a souligné d’abord la vision, c’est-à-dire la volonté de la Côte d’Ivoire de former un Ivoirien nouveau, d’être capable de vivre dans une société démocratique, de vivre uni, mais dans la diversité et un Ivoirien capable de construire un État et une puissance industrielle. Le Plan sectoriel prend en compte tous les 10 engagements de l’ODD 4 au niveau de la petite enfance, la scolarisation de la jeune fille, l’après premier-cycle et tous les ordres d’enseignement. Aussi, a-t-il indiqué que l’État est en train de réfléchir au niveau de la réforme des cantines scolaires notamment comment impliquer davantage les parents dans leur gestion ».
Harry Diallo, à Yamoussoukro