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Du mercredi 15 mai au dimanche 19 mai 2024, l’Église du Christianisme Céleste de Côte d’Ivoire a tenu sa traditionnelle convention de Pentecôte. Selon une note d’information, lors de l’ouverture de l’événement, le mercredi 15 mai 2024, au siège de l’Église à Vridi, le Révérend Édiémou Blin Jacob a exhorté tous ceux qui œuvrent à la désunion au sein de l’institution à revenir au message du prophète Oshoffa, fondateur de l’Église du Christianisme Céleste.
« J’ai peur lorsque sonnera la dernière heure, l’Église du Christianisme Céleste de Côte d’Ivoire se retrouve encore dans une situation de division et de désunion en parfaite contradiction avec l’appel du prophète Oschoffa lancé en novembre 1984 », a-t-il déclaré.
Selon lui, la convention de 2024 était une fois de plus l’occasion de lancer de multiples appels à l’union, telle qu’ordonnée par le prophète Oshoffa. Il a affirmé que, conformément à cette ordonnance, c’est à lui qu’Oshoffa aurait laissé la direction de l’Église.
« L’Église du Christianisme Céleste n’est pas une Église à politiser ou à chercher des obédiences politiques afin d’en tirer un quelconque bénéfice comme on le voit actuellement. Après la mort d’Oschoffa en 1985, je n’ai jamais eu la paix et la quiétude. De nombreuses personnes à qui nous avons donné une onction se sont retournées contre nous en se présentant comme les fondateurs de l’Église dans le pays, et font ce qu’ils veulent », a-t-il dénoncé.
Pour Édiémou, l’exemple du Nigéria et du Bénin devrait édifier l’Église de Côte d’Ivoire.
« Oschoffa a ordonné à tous ceux qui ne veulent pas se soumettre à mon autorité et qui ne veulent pas obéir au règlement intérieur de quitter librement et complètement l’Église. Et qu’ils laissent l’église du Christianisme Céleste en paix. Donc, celui qui ne veut pas se soumettre à mon autorité peut aller créer son Église, mais pas une Église baptisée Céleste et utilisant la même doctrine (…) Celui qui ne peut pas suivre Édiémou qu’il se garde de diviser les Célestes. Car celui qui divisera l’Église, son pays sera divisé ainsi que son parti politique et sa famille », a-t-il averti.
Il a indiqué que ses prédictions se vérifient déjà sur la scène politique et sociale ivoirienne. C’est pourquoi, pendant cinq jours, le message largement partagé a été celui de l’appel à l’union et au retour fraternel de tous.
Olivier Dion avec Gerard Batoua