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Mimi Camara est étudiante en fin de cycle en cardiologie aux États-Unis. Passionnée de soins de beauté, elle a décidé d’investir en Côte d’Ivoire dans les produits de beauté innovants. Dans cet entretien, elle donne les raisons qui guident son choix dans ce secteur à quelques jours du lancement de ses activités prévues pour le samedi 21 juillet prochain.
Vous êtes en Côte d’Ivoire pour le lancement de vos activités. Que pro- posez-vous aux Ivoiriens ?
Ce que je propose n’est pas seulement pour la Côte d’Ivoire, mais à toute l’Afrique. Mes produits cosmétique sont à base de produits minéraux, les ingrédients sont minéraux. Cela nourrit la peau et c’est fait pour le climat africain parce qu’il fait chaud en Afrique. Le maquillage donne une autre beauté à ce que Dieu a donné à la femme.
Vous êtes étudiante en cardiologie et vous voulez investir dans le cos- métique. Pourquoi ?
Je voudrais d’abord dire que la médecine est une promesse que j’ai faite à ma mère, parce qu’elle a toujours voulu que je sois médecin. Sinon, quand j’étais en classe de première, mon école nous envoyait dans des centres de métiers pour ceux qui avaient bien travaillé . Et j’ai toujours choisi le maquillage. C’est ainsi qu’après le Bac, j’ai dit à ma mère que je voulais faire le
cosmétique mais elle a souhaité que je fasse la médecine. Ce qui m’a poussée à faire la cosmétique, c’est que j’ai eu une mauvaise expérience avec le maquillage. C’est à la remise des prix après le bac, que ma mère satisfaite de mes résultats a voulu savoir ce que je voulais. Et je lui ai demandé une boite de maquillage. Après son utilisation, j’ai eu une allergie. Elle m’a dit d’arrêter de prendre les produits. Mais j’ai continué puisque j’avais trop envie d’utiliser ces produits malgré les désagréments que cela produisait sur mon visage. Lorsque nous nous sommes rendues à l’hôpital, le dermatologue a dit qu’il y avait beaucoup d’acide dans les produits, c’est ce qui engendre ces allergies. C’est à partir de là que j’ai pensé à créer des produits pour résoudre le problème de peau de la femme noire (des Africains). C’est donc à partir de là que j’ai commencé à rêver à Mimi cosmétique.
Qui fabrique ces produits ?
C’est ma propre création.
Pourquoi le choix de la Côte d’Ivoire et non un autre pays de l’Afrique ?
D’abord je suis née ici en Côte d’Ivoire, et je suis allée ailleurs apprendre quelque chose. Je pense qu’il est bon de revenir au pays, sa patrie et commencer à partir de là. On est africain, c’est vrai, mais il faut savoir d’où on vient. Et savoir que Mimi Camara vient de la Côte d’Ivoire est un plaisir. Sinon ce sont des produits pour toute l’Afrique. Tout le monde peut utiliser même en occident, mais mon cœur est avec l’Afrique.
Avez-vous l’intention de vous installer dans d’autres pays africains à part la Côte d’Ivoire ?
Oui bien sûr. Au Cameroun, en Guinée, au Mali, au Burkina partout. Mimi cosmétique, c’est pour tout le monde. Je veux qu’ils utilisent Mimi cosmétique parce que je sais le bien que j’ai mis dedans pour nous les Africains.
Mes produits sont made in US. Si par la grâce de Dieu je peux trouver les ingrédients là-bas et venir ouvrir mon laboratoire en Côte d’Ivoire, cela peut aider la population ivoirienne d’avoir du travail parce que je vois aussi les réalités d’ici. Ce n’est pas facile. Pour le moment, on va faire le lancement et après on aura des points de vente. Tous ceux aussi qui veulent vendre en gros, ils peuvent venir vers nous.
Ernest F
