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Les fondateurs des établissements privés laïcs de Côte d’Ivoire ont été reçus en concertation par la ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation , Mariatou Koné.
Une rencontre de plus de quatre heures s’est tenue dans les locaux du ministère le mercredi 23 avril 2025.
Ibrahim Karamoko, responsable de la faîtière des établissements privés laïcs, accompagné de plusieurs de ses collègues, a saisi cette opportunité pour exposer les difficultés majeures rencontrées, en particulier le retard significatif dans le paiement des arriérés de l’État. Selon lui, « l’année scolaire 2022-2023 n’a été réglée qu’à hauteur de 20%, alors que nous sommes en fin d’année 2024-2025. Ces fonds sont essentiels car ils constituent les salaires du personnel enseignant et administratif. »
En réponse, la ministre Mariatou Koné a réaffirmé son engagement à défendre les intérêts des établissements privés. Elle a assuré les fondateurs qu’elle jouera son rôle pour faire avancer le dossier au niveau du gouvernement. Toutefois, elle a également tenu à rappeler la volonté de l’État d’instaurer plus de transparence dans le processus de paiement à travers le contrôle biométrique des effectifs. Une démarche qui, bien qu’impopulaire auprès de certains, vise à réduire les charges injustifiées pesant sur les finances publiques.
« Un fondateur d’école est un chef d’entreprise, donc responsable. Il n’est pas souhaitable que certains envisagent de boycotter les examens nationaux. L’État a consenti de nombreux efforts. Je vous invite à la retenue et au dialogue », a déclaré Mariatou Koné.
Dans une perspective de gestion durable des crises, la ministre a annoncé la mise en place, dans les semaines à venir, d’un cadre de concertation périodique entre les représentants des établissements privés et les syndicats du secteur. Ce cadre de concertation a pour objectif d’anticiper et prévenir les crises par le dialogue.
La délégation des fondateurs s’est dite satisfaite de l’écoute et des engagements de la ministre.
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Olivier Dion avec Gérard Batoua
