Dernère publication
Dans le cadre de l’interminable contentieux avec les entreprises créées par Monsieur Vincent Bolloré (où entreprises associées), Ludovic Branger lui a adressé des courriers, dont nous avons obtenu copie. Très inspiré, l’homme d’affaires ivoiro-français dit sa totale détermination. Nous publions en exclusivité, quelqu’unes de ces correspondances.
« Monsieur,
L’humour est une manière de relativiser. La liberté d’expression, article 10 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme n’est pas morte et vivra du silence de ceux qui savent et se taisent, de l’autoritarisme des maîtres de conscience fanatiques, au bord de la démence, de la névrose narcissique, de l’injustice, du soupçon, de l’arbitraire, de l’iniquité, de l’endoctrinement, du dogmatisme, de l’esclavage de la conscience, de la privation de la liberté d’expression, dans le but de boucher l’horizon de la manifestation de la vérité au dessus de tout et de quiconque.
Les valeurs de la République Française telles que la liberté, l’égalité, la fraternité et la laïcité ne sont pas incompatibles et contradictoires avec la liberté d’expression qui trouve toute sa place dans la civilisation moderne. Sous ce prisme, j’ai l’honneur de vous transmettre pour lecture le courrier ci-joint, en date du 05/03/2018 à Messieurs Vincent Bollore et Cyril Bollore, respectivement Président Fondateur du Groupe Bollore et Président de Bollore Transport & Logistics, à Messieurs Jacques Saade et Rodolphe Saade, respectivement Président de CMA CGM et Directeur Général de CMA CGM, dans le contexte du litige opposant en Côte d’Ivoire depuis 2002 l’entreprise moyenne française (SIPA) à deux sociétés multinationales françaises (DELMAS devenue CMA CGM et SDV-CI devenue SDV-SAGA.CI puis Bollore Africa Logistics CI) Cordialement.».
Ludovic Branger
Bollo je te tiens et te tiendrai au courant
La diffusion de l’émission en France, sur la chaîne de télévision Antenne 2, a provoqué le courroux de Vincent Bolloré. L’homme d’affaires et opérateur industriel français a réclamé la somme de 50 000 000 d’Euros soit 33 milliards FCFA, à l’équipe de reportage de journalistes d’investigation de Complément d’Enquête. Scandalisé par cette initiative de procédure judiciaire et ses dommages et intérêts faramineux, Ludovic Branger parle d’une prétention démesurée de Vincent Bolloré, qui par iniquité criarde, fait traîner en longueur l’exécution d’une décision de justice ivoirienne souveraine, indépendante, impartiale et équitable datant de 2004, en faveur de la Société d’Importation de Pièces Automobiles (SIPA), dans le cadre du litige / différend financier opposant la SIPA à DELMAS, SDV devenus ADV SAGA CI, puis Bolloré Africa Logistics Côte d’Ivoire. L’objectif du projet est le paiement de la somme de 50 000 000 000 FCFA (50 milliards Fcfa) que réclame Ludovic Branger de Vincent Bolloré, partant du postulant selon lequel, il a subi des préjudices moraux et financiers, de 2002 à 2017, liés à l’enlisement et au pourrissement du litige / du différend financier, dont la préparation, l’évaluation, l’organisation, la méthode, la planification, la programmation et l’exécution par Lionel Labarre, Directeur Général de SDV SAGA CI, Directeur Général de Bolloré Africa Logistic Côte d’Ivoire, Directeur Régional de Bolloré Africa Logistics en Afrique de l’Ouest, étaient coordonnées et assumées par Vincent Bolloré, président du Groupe Bolloré.
4. Justifications du projet
Une nouvelle procédure s’annonce pour 50. 000. 000 000 FCFA (cinquante milliards FCFA), à titre de préjudices moraux et financiers, pour faire don de plus de 20% de ce montant (plus de 10 000 000 000 FCFA) aux Ivoiriens et Ivoiriennes, victimes collatérales du litige vieux de 15 ans depuis 2002, notamment les 350 employés licenciés de la SIPA, comme précédemment annoncé sur les réseaux sociaux le jeudi 13 octobre 2016. Dans la nouvelle assignation et injonction de payer devant les autorités judiciaires, Ludovic Branger exige un tel montant, qui selon lui, est objectivement motivée par les huit (8) raisons suivantes :
1.avoir été traîné toute l’année 2007 jusqu’en 2008 devant les juges d’instruction, suite à la plainte déposée contre sa personne par Bolloré / DELMAS, pour faux et usage de faux, pour aboutir à un non lieu ;
2.quinze années de lutte acharnée pour réparer les préjudices moral et financier;
3.destructions volontaires, évaluées, planifiées, programmées et organisées d’entreprises du Groupe SIPA ;
4.atteinte à la moralité, à l’honorabilité et à la famille Branger ;
5.atteinte à la propre image de Ludovic Branger, à sa personne, à sa vie privée, à sa probité ainsi qu’à celle de tous ceux et de toutes celles qui l’ont accompagné et soutenu pendant les quinze années de litige, sur la période de 2002 à 2017;
6.détérioration des termes et de la chaîne de produits marketing tels que l’image, le prestige, l’audience et la performance de Ludovic Branger,
7.déflation des quatre fonctions d’entreprise de la SIPA (répartition, distribution, investissement, création d’emplois) ;
8.dévalorisation des huit (8) indicateurs d’activités d’entreprises de la SIPA tels que le chiffre d’affaires, les fonds propres, la trésorerie, le résultat, le cahs flow, la marge, la valeur ajoutée, la capacité d’autofinancement.