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À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, les femmes actives pour le bien-être social ( Fabes) ont organisé la demi-journée d’échanges avec pour thème “Mieux comprendre pour agir efficacement”, le samedi 09 mars 2024 à Abidjan-Cocody. Cette rencontre a vu la participation du ministère de la Justice et des droits de l’homme, et celui de la Femme, de la famille et de l’Enfant ainsi que celui de l’Éducation nationale.
Yao Natacha, chef de service à la Direction du Genre et de l’équité, représentante du ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Nassénéba Touré a salué les femmes actives pour leur engagement. « Je voudrais saluer ces belles femmes superbement bien habillées qui œuvrent, aujourd’hui, pour le bien-être de la société. Nous sommes là aujourd’hui, pour célébrer les droits des femmes au-delà de l’uniforme. Cette journée est une journée de combat, de revendications. Le thème retenu pour l’année 2024 est «Agir ensemble pour l’égalité, éradiquer la pauvreté renforcer les institutions, investir dans le futur de la Femme». Ce thème fait ressortir trois axes qui concourent à la réalisation des réalités du genre à savoir, la lutte contre la pauvreté, investir dans le futur (… ). Chères mères, chères sœurs ,l’heure est à la somme. L’investissement en faveur de l’autonomisation des femmes est non seulement une obligation morale mais aussi une nécessité économique sociale pressante. Alors cherchons à mieux comprendre pour agir efficacement» a-t-elle déclaré.
|Fabes lutte pour le bien-être de la femme|
Koné Minata, présidente de Femmes Actives pour le Bien-être Social (Fabes) a mentionné que cette journée de promotion est une journée propre aux Femmes actives pour le bien être social. « Nous avons initié cette demi- journée d’échanges et de partage avec certains ministères. Notamment le ministère de la Justice et des droits de l’homme, de l’Éducation nationale et notre ministère de tutelle qui est le ministère de la femme, famille et de l’Enfant. Pour inculquer certaines choses aux femmes, il faudrait que celle-ci soit autonome, c’est à dire savoir lire et écrire, être autonome financièrement. Il faut que la femme travaille, il ne faut pas qu’elle reste oisives et tende la main. », a-t-elle relevé.
Par ailleurs, Sogo Guichard, chargé de formation à la Direction de l’équité du Genre au ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation a, pour sa part, annoncé que la journée internationale des droits de la Femme, n’est pas porter le pagne. Mais, c’est de s’arrêter un tant soit peu. Selon lui, le ministère de l’Éducation nationale met l’accent sur la question de l’alphabétisation en vue de voir toutes ces femmes et ce depuis 2021.
Mamadou Ouattara avec Cécile Mobio