Dernère publication
Le mur de l’ex G42 est-il fissuré ? C’est la question que se posent certains acteurs du football ivoirien.
Cette question faite suite à l’information selon laquelle Koné Abdoulaye, président de l’AS Denguélé se serait désolidarisé de ses pairs dans le combat pour la révocation de l’actuel comité exécutif de la FIF. Afin d’en savoir d’avantage, l’Intelligent d’Abidjan a échangé dans la soirée du samedi 3 février avec le coordinateur de l’ex G42. « Ce sont des contre-vérités. Nous avons tenu une réunion hier nuit (ndlr vendredi 2 février) à mon domicile. Nous sommes en train de préparer Zurich, dans le même temps, nous préparons l’AG extraordinaire. Nous pensons qu’après la table ronde de Zurich, nous aurons certainement l’AG. Il y’a certaines personnes qui ont intérêt que je ne sois plus dans cette affaire. Je n’ai jamais eu de pression politique pour me retirer. Je suis le coordinateur du G42. Je ne peux donc pas me désolidariser », a répondu Koné Abdoulaye. Toutefois, il reconnaît avoir eu des divergences de points de vue avec certains membres. Notamment sur la compréhension du récent courrier de la FIFA. Courrier relatif à la crise que connaît le football ivoirien. « Il y’a eu une divergence sur la compréhension du courrier de la FIFA entre moi et certains du G42. Les uns estimaient que malgré la lettre de la FIFA, il fallait tenir l’AG à l’expiration du délai pour la FIF pour organiser l’AG. Ma position était d’aller d’abord à Zurich, et au retour nous organisons l’AG. Certains avaient même refusé qu’on parte à Zurich, d’autres voulaient qu’on parte à l’AG après l’expiration de 30 jours accordés à la FIF. Finalement, c’est mon point de vue qui prévaut. Il faut préparer Zurich. Nous sommes en train de nous documenter, avoir tous les éléments nécessaires pour défendre notre cause », a expliqué Koné Abdoulaye. Parlant de la table ronde de Zurich au siège de la FIFA, Koné Abdoulaye a dit : « Nous n’avons pas encore reçu l’invitation. Mais je pense que ça ne saurait tarder. Il y’a la crise, il y’a l’urgence. Si la FIFA n’intervient pas vite, la crise va s’accentuer. Les positions se radicalisent. Si nous restons dans une position radicalisée, nous n’allons pas pouvoir s’en sortir».
Ange K