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Dans le but de renforcer les capacités des chefs de villages des sous-préfectures de Korhogo et Boundiali dans la gestion de leurs localités, un atelier est organisé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), sous la supervision du corps préfectoral des sous-préfectures des localités de Korhogo et Boundiali. Cet atelier de renforcement de capacités se déroule du 14 au 18 mai 2024 dans les villes susmentionnées.
L’objectif principal de cet atelier est d’outiller les chefs de village pour mieux assurer l’administration et la gouvernance de leur village face aux mutations sociétales, ainsi que de faciliter leur interaction avec d’autres leaders d’opinion tels que les jeunes et les femmes. Il est organisé autour du thème : « Gestion administrative des villages : rôle des chefs face aux défis de la sécurité et de la prévention de l’extrémisme violent ».
Cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet « Engagement des jeunes et des femmes pour la prévention des crises, la stabilité sociale, la consolidation de la paix et la réduction de la violence communautaire dans le nord de la Côte d’Ivoire ». Selon les responsables du projet, cet atelier est nécessaire pour doter les chefs de village des outils indispensables à une meilleure administration de leurs villages, ainsi que pour renforcer leurs capacités et celles de leurs bras séculiers, tels que les présidents de jeunes et les présidentes de femmes.
Les sujets abordés lors de cette formation de renforcement des capacités de la chefferie traditionnelle incluent la gestion des villages et les responsabilités des chefs face aux défis de la sécurité, la prévention et la gestion des crises et conflits communautaires, ainsi que le respect des droits de l’homme (notamment les droits culturels et des femmes) en tant que facteur de cohésion sociale. L’atelier est facilité par des experts de la Direction Générale de l’Administration du Territoire (DGAT), du Ministère de la Cohésion Nationale, de la Solidarité et de la Lutte Contre la Pauvreté (MCNSLCP) et de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH).
Mamadou Ouattara avec L.Abdul