Dernère publication
« Je vous encourage à mener des réflexions approfondies afin de sortir un texte consensuel qui reflète au mieux notre réalité », c’est ce qu’ a dit Harlette Badou N’guessan Kouamé, ministre de la Culture et des Industries des Arts et du Spectacle, le mercredi 18 mai 2021 lors de l’ouverture de l’atelier de validation de la loi portant statut de l’artiste au Musée des civilisations de Côte d’Ivoire à Abidjan-Plateau.
«Je vous encourage à mener des réflexions approfondies afin de sortir un texte consensuel qui reflète au mieux notre réalité. Sur ce, je vous souhaite de très belles réflexions et je déclare ouvert l’atelier portant sur l’avant-projet de loi portant statut de l’artiste », a déclaré Harlette Badou N’guessan Kouamé, ministre de la Culture et des Industries des Arts et du Spectacle devant les artistes. Elle a souligné qu’il convient de relever que les artistes en Côte d’Ivoire travaillent dans un environnement informel qui n’avantage pas les conditions d’exercice de leur activité. Et de rappeler qu’il est assez courant que la situation peu reluisante d’un artiste fasse la Une sur les réseaux sociaux ou des journaux. Le ministre a indiqué cet atelier de validation témoigne de la précarité dont fait l’objet la plupart des artistes. Elle a indiqué que la Côte d’Ivoire, en 1980, en participant à la Conférence générale de l’Unesco adoptant la Recommandation relative à la condition de l’artiste, a marqué son engagement à prendre des mesures législatives ou réglementaires afin de reconnaître notamment le statut professionnel de l’artiste, la liberté et le droit d’association de même que le droit de l’artiste à être considéré s’il le désire, comme travailleur et à bénéficier des avantages de ce statut. Étayant ses idées, le ministre a dit que le législateur ivoirien a adopté plusieurs lois notamment (‘’Protection du patrimoine culturel’’, ‘’Politique culturelle nationale’’, ‘’Industrie cinématographique’’, ‘’Industrie du livre’’ et ‘’Droit d’auteur et aux droits voisins’’). Harlette Badou a rendu hommage au Président Ouattara pour l’ offre qu’il fait aux artistes pour un environnement favorable à l’exercice de leur profession et depuis 2014, une allocation de pension mensuelle de 300 000 FCFA aux artistes ivoiriens qui ont fait les beaux jours des arts et de la culture. Dr Hervé Abissa, directeur de Réglementation et du Contentieux au ministère de la Culture et des Industries des Arts et du Spectacle et président du comité d’organisation de l’atelier a précisé qu’il s’agit aujourd’hui de réfléchir sur le statut de l’artiste et transmettre le fruit des réflexions au ministre.
M. Ouattara