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La ministre de la famille de la femme et de l’enfant, Bakayoko Ly Ramata, était à l’hôpital Mère-Enfant, le mardi 11 février 2020, avec Patricia Yao Sylvie, Directrice de cabinet de la Première Dame Dominique Ouattara, pour s’enquérir de l’état de santé de la jeune élève en classe de 3e, violée le samedi 8 février 2020 dans la commune d’Abobo.
«Je suis venue avec la Directrice de Cabinet adjointe rendre visite à la victime qui était dans un coma profond de stade 1 et qui, aujourd’hui, commence à émerger, donc il y a beaucoup d’espoir. Tout est mis en œuvre pour qu’elle recouvre sa santé afin qu’elle puisse reprendre le chemin de l’école parce que ce sont nos enfants, nos trésors, ce sont l’avenir de ce pays», a fait savoir la ministre Ly Ramata.
«C’est une réaction d’indignation. Nous avons été informées samedi 8 février du viol d’une petite fille en classe de 3e avec une agression sauvage. Nous avons aussitôt délégué notre Directeur de cabinet adjoint et le Directeur de la Protection de l’Enfant pour saisir le dossier. (…) Nous condamnons avec la plus grande fermeté ces actes ignobles, inqualifiables. Le gouvernement est à pied d’œuvre pour sanctionner sévèrement de tels actes. C’est la tolérance zéro. C’est pourquoi, nous avons un nouveau code pénal et pour les cas de viol, les peines sont alourdies. Le viol des mineurs, c’est la prison à vie», a-t-elle prévenu.
Selon elle, c’est la Première Dame Dominique Ouattara qui a donné instruction pour que la jeune élève soit internée à l’Hôpital mère-enfant, après le viol. Bakayoko Ly Ramata lui a donc exprimé la reconnaissance du gouvernement. « Ce n’est pas le seul cas qu’elle prend en charge. Chaque fois qu’il y a des urgences, la prise en charge est immédiate. Ce qui permet de sauver beaucoup d’enfants dans des situations difficiles », a-t-elle fait savoir, avant de d’adresser ses félicitations à l’équipe médicale pour, dira-t-elle, « la qualité du travail».
J-H K avec Sercom
