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Le bilan de la phase pilote du Nouveau système d’immatriculation initiale des véhicules (NSIIV) a été présenté le jeudi 28 novembre 2024.
Lancée le 1er juin 2024, la phase pilote du NSIIV est jugée satisfaisante. Lors d’une évaluation tenue à la Direction générale des transports terrestres et de la circulation (DGTTC) à Abidjan-Plateau, Abdoulaye Alliagui, directeur de cabinet adjoint du ministre des Transports, a dévoilé les chiffres de cette initiative.
“Cette phase pilote a produit des résultats encourageants, mais il reste des aspects à améliorer et une dynamique à renforcer. Nous sommes en train de faire le point avec l’ensemble des acteurs impliqués dans la production des plaques. Le gouvernement, en lançant ce nouveau système, visait trois objectifs : accélérer la production des plaques d’immatriculation sur l’ensemble du territoire national, produire des plaques uniques, sécurisées et traçables, et rapprocher les services en charge de leur production des usagers. Nous pouvons dire que nous sommes très satisfaits du processus mis en place, et la vulgarisation de l’opération peut désormais commencer, sur instruction du ministre des Transports”, a indiqué Abdoulaye Alliagui.
Il a également fourni des chiffres sur l’évolution de la mise en œuvre :
“Du 1er juin au 31 décembre 2023, près de 20 000 véhicules ont été équipés des nouvelles plaques d’immatriculation. Pour l’année 2024, soit du 1er janvier à fin octobre, près de 60 000 véhicules ont bénéficié des nouvelles plaques, soit trois fois plus que durant le second semestre 2023. La cadence est excellente”, a-t-il précisé.
Des insuffisances à corriger
Le directeur de cabinet adjoint a toutefois relevé certaines insuffisances qui devront être corrigées.
“Ces insuffisances concernent l’efficacité des interventions dans les différents services. Elles ne sont pas liées à un problème opérationnel. Nous travaillons à fluidifier le traitement des dossiers afin de mieux répondre aux attentes des usagers”, a-t-il expliqué.
Des coûts identiques à ceux de l’ancien système
Souleymane Touré, directeur général du Guichet unique automobile, a rassuré les usagers sur les questions de coûts :
“Il est important de distinguer entre les primo-immatriculations et les post-immatriculations, mais les coûts restent identiques. Le ministre des Transports, Amadou Koné, a signé un arrêté confirmant que les tarifs des plaques restent inchangés, qu’il s’agisse des plaques bleues ou des nouvelles plaques. L’objectif est que la mise en œuvre du nouveau système ne génère pas de coûts supplémentaires pour les usagers”, a-t-il précisé.
Il a également lancé un appel aux propriétaires d’engins à deux ou trois roues, leur rappelant l’importance d’immatriculer leurs véhicules pour des raisons de sécurité.
Olivier Dion