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Les travaux d’installation des glissières en béton armé sur le pont De Gaule d’une longueur totale de 1500 mètres sont achevés à 90%. La spécificité de cet ouvrage est la sécurisation du Pont en cas d’accident assure Frédéric Robin, Directeur général Iso Sign Africa, l’entreprise en charge de l’exécution des travaux lors d’une visite des travaux dans la nuit du lundi 3 au mardi 4 juin 2019 .
Amortir les chocs en cas d’accident, stopper les franchissements pour éviter que les véhicules tombent dans la lagune et moins de mort, tels sont quelques avantages liés à la Glissière en béton armé (GBA). Une technologie homologuée sur l’ensemble du réseau routier en France et dont la Côte d’Ivoire fait l’expérience, explique Frédéric Robin. « Le projet consiste à la sécurisation du pont De Gaulle, c’est-à-dire enlever les éléments qui étaient en bordure derrière les caniveaux qui étaient des éléments non sécuritaires. L’Agence de gestion des routes (Ageroute) nous a passé un marché. Ce marché vise à mettre en sécurité le pont par l’enlèvement des bordures de 40 cm qu’on remplace par un ouvrage qui est une GBA ».
Mieux avec la GBA, le béton est coulé en continu sur le lieu de réalisation des travaux pour lui donner une masse importante soit 250 litres à 300 litres de béton mètre linéaire. Il est ensuite posé sur la route plutôt que d’être scellé. Sa durée est pérenne et exige moins d’entretien, à la différence de la glissière métallique ou en barrière béton moins résistant en cas de choc. « S’il y’a une sortie de poids lourd, cela écrase totalement le dispositif. Et comme il n’y a pas de marché d’entretien, le dispositif GBA est bien adapté à la Côte d’Ivoire » soutient le patron de Iso Sign Africa. Qui précise : « On a enlevé aussi les blocs béton amovible qui sont des éléments préfabriqués mis bout à bout mais qui n’ont pas de qualité de sécurité. En remplaçant tous ces éléments non sécuritaires, nous mettons en place des éléments sécuritaires qui vont jouer un rôle essentiel pour éviter les morts et que les gens tombent dans la lagune».
Il a souhaité l’élargissement de ce projet à l’ensemble du réseau routier de la Côte d’Ivoire. « Il y’ a un besoin énorme de sécurité, qu’on puisse réaliser d’autres ouvrages permettant de sécuriser toutes les routes en Côte d’Ivoire ».
Ernest F