Interviewé au Caire par un envoyé spécial à la Can U23, le gardien ivoirien Tapé Ira Eliezer :“Comment j’ai pu arrêter des tirs au but des Ghanéens ”

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Auteur de trois arrêts décisifs lors de la séance des tirs au but du match Côte d’Ivoire-Ghana de la demi-finale, le gardien de but de Côte d’Ivoire des U23, Tapé Ira Eliezer revient sur ce match dans cet entretien avec afrikipresse.fr

Vous avez bloqué trois tirs au but faisant gagner votre équipe. Quels sentiments éprouvez-vous?

De la satisfaction pour le travail bien fait, toutefois c’est le fruit d’un travail d’ensemble. Il s’agit donc d’une grosse satisfaction collective. Quand tes coéquipiers marquent et qu’ils te regardent par la suite, il t’appartient de faire des efforts pour les mettre en confiance, et c’est ce que j’ai fait à mon niveau.

Comment expliquez-vous le nombre d’occasions nettes de but vendangées par vos coéquipiers dans ce match contre le Ghana?

Ce sont des choses qui arrivent souvent dans un match. C’est difficile à expliquer. Mais nous travaillons à être beaucoup plus efficaces devant les buts.

Comment vous vous êtes senti après le second but égalisateur du Ghana qui vous renvoie aux prolongations ?

C’est le fait d’une situation de jeu. Mais le plus important était de ne pas encaisser un troisième but qui allait nous pénaliser. C’est ce que je ne cessais de dire à mes coéquipiers. Je les encourageais constamment. Ce n’était pas facile vu tout ce que nous avons enduré comme fatigue… Heureusement, nous sommes restés soudés jusqu’au bout.

Qu’est-ce que cela vous a fait quand vous avez arrêté le premier tir ghanéen ?

Franchement ça m’a motivé à refaire le coup, et cela c’est enchaîné. Vous ne pouvez pas comprendre et savoir comment nous avons souffert jusque-là. Regardez le nombre de blessés et d’absents dans nos rangs et vous allez comprendre pourquoi nous avons cherché tant cette place qualificative pour les Jeux Olympiques. Maintenant, il y a la finale et il nous appartient de tout donner pour pouvoir l’obtenir.

L’objectif des JO étant déjà atteint, vous allez jouer libérés devant l’Égypte lors de la finale?

Non, le tournoi n’est pas encore fini. Contrairement à ce qu’on croit, ce dernier match est important pour nous. Le ticket des JO étant en poche, nous devons continuer le travail et espérer remporter le trophée. Le tournoi ne finit que le vendredi, pas avant.

L’adversaire de la Côte d’Ivoire c’est l’Égypte qui a réalisé à ce jour un parcours sans faute.
Oui mais nous n’avons pas peur d’elle, nous ne la craignons pas. Ce match est une autre paire de manche. Nous irons jusqu’au bout.

Entretien réalisé par Adou Mel, envoyé spécial au Caire

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