Journée mondiale de la liberté de la presse 2020 – Alfred Dan Moussa, Dg de l’Istc : “Les rédactions n’ont besoin ni de bataillon, ni de contingent”

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photo abidjan.net

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L’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) a organisé, le dimanche 3 mai 2020 à son siège à Abidjan-Plateau, un webinaire pour célébrer la 27ème journée mondiale de la liberté de la presse.

‘’Le journalisme sans crainte ni complaisance’’, a été le thème coanimé par Alfred Dan Moussa, Dg de l’Institut des Sciences et technique de la communication (Istc), Agnès Kraidy, conseillère technique du ministre de la Communication et des Médias et Amoikan Sidonie, secrétaire générale de l’Autorité nationale de la presse. « Les rédactions n’ont besoin ni de bataillon ni de contingent. Elles n’ont besoin ni de légion ni de détachement militaire. Elles ont besoin tout juste de parler de huit gardes du corps, chacun ayant une mission bien précise. Ces huit gardes du corps ne sont personne d’autre que le journaliste professionnel lui-même. La meilleure sécurité du journaliste, ce sont ses articles et productions, entourés de quelques précautions d’usage », a indiqué Dan Moussa.
Selon lui, il est plus que primordial pour le journaliste dans l’exercice de son métier, de savoir ‘’désarmer ses éventuels adversaires et à déjouer les complots’’, en s’appuyant sur les huit gardes du corps qu’il nomme entre autres ‘’la rigueur du métier’’, ‘’la maîtrise’’ de l’actualité, ‘’le public’’. Célébrer la liberté de la presse, c’est aussi célébrer l’égalité homme-femme dans le milieu. Ainsi, pour Agnès Kraidy, le thème ‘’ Le journalisme sans crainte ni complaisance’’ doit permettre de briser les stéréotypes dans la presse. Ce webinaire a enregistré la participation de plusieurs personnalités dont la représentante de l’Unesco en Côte d’Ivoire, Anne Lemaistre, ainsi que toutes les autres faîtières de journalistes. Jean-Claude Coulibaly, président de l’Unjci, lors de sa déclaration, a dit : « Le 3 mai est plein de symboles et de sciences de toute la communauté des journalistes. Tout simplement, pour que l’on puisse parler de liberté de la presse, il a fallu que des femmes et des hommes se lèvent pour faire en sorte que cette liberté que nous cherchons tant soit respectée partout où nous sommes. Le thème de cette année, nous interpelle. Il ne peut y avoir de société démocratique sans presse libre, sans liberté d’expression, sans liberté d’opinion. Donc la liberté de la presse est l’épine dorsale de tout système démocratique. L’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire a décidé de marquer le coup pour exprimer au monde entier qu’en Côte d’Ivoire, nous tenons véritablement à cette liberté de la presse».

MO avec KN

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