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Au siège de son parti ce mercredi 5 octobre 2016 , Mamadou Koulibaly, ex président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, a réagi sur son interpellation par la police et les suites de sa protestation contre l’avant l’avant-projet projet de nouvelle constitution.
« Une fois dedans, les policiers ont été courtois avec moi. J’ai eu quelques égratignure mais je n’ai pas été blessé. Je ne porterai pas plainte parce que ce combat, ce n’est pas pour mon bien-être personnel. Ce matin en y allant , je m’attendais à tout . Personne ne m’a obligé d’y aller. Mais le combat continue parce que la loi est toujours à l’Assemblée. Et les Ivoiriens doivent comprendre que l’État de siège va être levé. Les députés continuent de travailler et il faut y aller tous les jours parce que les séances sont publiques. Il faut y aller et dire qu’on n’est pas d’accord. Si les députés qui sont là, s’entêtent à voter, vous avez des raisons de les sanctionner après ».
Koulibaly a indiqué que si le texte passe , il ira en campagne en exigeant les mêmes conditions pour ceux du OUI et ceux du NON. Toutefois, il n’entend pas se laisser avoir par les hackers et dit prendre des dispositions pour ne pas vivre la situation des gabonnais avec les histoires de hackers. « Et même si le OUI passe, on ira aux législatives et une fois que la nouvelle Assemblée sera installée, on amendera. (…) ».
Concernant l’éligibilité du Président de la République, l’ex-président de l’Assemblée nationale a jugé qu’on a fait la guerre en Côte d’Ivoire à cause de l’ivoirité, la xénophobie et l’exclusion.
« Mais tout cela n’a pas été réglé. On nous dit que ‘’ ne peuvent être président de la République que les Ivoiriens nés de père ou de mère, eux-mêmes Ivoiriens d’origine’’. C’est un concept trop flou. C’est qui l’Ivoirien d’origine ? » , s’est interrogé le Professeur Mamadou Koulibaly.
HG