La Selab Fisheries Expo arrive à Abidjan ce 24 avril

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Pour sa première édition, le salon Selab Fisheries s’attaque aux défis et aux problématiques liées aux secteurs de la pêche et de l’aquaculture. L’occasion d’ouvrir de nouvelles perspectives face aux enjeux des ressources halieutiques en Côte d’Ivoire.

Du 24 et le 26 avril, Abidjan accueille la toute première édition du Selab Fisheries Expo. Organisé par le ministère des Ressources animales et halieutiques et le Next Sustainable intiative (NSI), ce salon met à l’honneur les secteurs de la pêche et de l’aquaculture. Le thème de cette première année : « Développement durable de la pêche et de l’aquaculture : Quelles politiques et stratégies ? » invite les participants à établir des axes de réflexion pour améliorer l’exploitation des ressources disponibles, tout en respectant l’environnement. En ce sens, le Selab Fisheries souhaite promouvoir l’adoption de bonnes pratiques et de solutions innovantes pour contribuer à la sécurité alimentaire.

Plus que cela, Anta Mariam D’Almeida, la directrice commerciale de la NSI, explique que « le Selab Fisheries est bien plus qu’un salon, il est une plateforme unique, un creusé d’échange et d’innovations ou les idées prennent vie et ou les solutions concrètes pour relevé les défis demain émergents ».

Les organisateurs du salon comptent sur la venue de 50 exposants et de milliers de visiteurs. Plusieurs pays seront d’ailleurs représentés comme l’Indonésie, l’Egypte et bien sûr, la Côte d’Ivoire, en tant que pays hôte. Lors de la cérémonie de lancement du salon, le 17 janvier dernier, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré, a défini ce nouveau rendez-vous comme : « Un événement inédit dédié au développement du secteur en Côte d’Ivoire. ». Des mots marquant l’importance de cet événement pour la sécurité alimentaire nationale.

Quels enjeux socio-économiques en Côte d’Ivoire ?

Au pays, la pêche et l’aquaculture sont des secteurs cruciaux. Ces champs d’activité représentent aujourd’hui plus de 100 000 emplois. Chaque Ivoirien consomme en moyenne 24 kg de poisson à l’année. Pourtant, les secteurs de la pêche et de l’aquaculture peuvent encore être renforcés et pérennisés.

Face à un accès limité aux nouvelles technologies, à la surexploitation des ressources, aux effets du changement climatiques, et à la pêche illicite, le ministre Sidi Tiemoko Touré soutient la nécessité de trouver des solutions durables à ces problématiques. Dans la continuité d’efforts engagés par le gouvernement ivoirien en faveur d’une politique nationale de développement des élevages, le ministre confie : « Le Selab Fisheries Expo est une initiative stratégique qui renforce ces efforts. Il constitue une plateforme unique d’échange, de réflexion et d’ action pour l’ensemble des acteurs de la filière halieutique et aquacole ».

Dans cette perspective, les organisateurs espèrent stimuler des investissements et créer des vocations au sein de la jeunesse. À plus grande échelle, le Selab Fisheries a l’ambition de renforcer ses partenariats internationaux, dont entre trois grandes économies halieutiques – Indonésie, Egypte, Côte d’Ivoire – afin de consolider une aquaculture résiliente durable, compétitive et au service de la prospérité des Ivoiriens. À ce sujet, Habdramane Coulibaly, directeur exécutif d’Interpêche, rappelle que le phénomène en Côte d’Ivoire est bien plus qu’une question économique : « Le secteur de la pêche génère des milliers d’emplois directs et indirects, contribuant ainsi à la réduction du chômage, notamment dans les zones côtières ». En conséquence en 2025, le salon aspire également à mettre en lumière la dimension sociale des enjeux concernés sur place.

Constantine

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