Dernère publication
La salle Kossou d’un hôtel de Yamoussoukro a abrité une séance d’information sur les mesures d’application du décret N° 2017-467 du 12 juillet 2017, portant plafonnement des prix et marges de certains produits entre le ministre Souleymane Diarrassouba, ministre de l’Artisanat, du Commerce et de la promotion des PME, le corps préfectoral et les trente un (31) Directeurs régionaux du dudit ministère.
A cette occasion, le ministre a expliqué à son auditoire que ce décret est le fruit de plusieurs enquêtes réalisées auprès des populations ivoiriennes. « Sans exclusive, tous ont proclamé que les produits de consommation courante étaient hors de portée tant ils connaissaient des augmentations répétées » a-t-il fait savoir. Ainsi, selon lui, la mise en exécution de cette décision du gouvernement ne saurait se réduire à être l’affaire du seul département du commerce. « Elle appelle l’implication active de tous et singulièrement des préfets » a-t-il dit. D’où, tout le sens de cette séance d’information. A cet effet, il a exhorté les administrateurs, à s’approprier le décret. Mieux, d’informer les acteurs concernés, administration publique, consommateurs et commerçants, dans les localités sous leur autorité en vue d’une plus grande adhésion et d’un contrôle par les populations elles-mêmes du respect des dispositions du décret. Car, a-t-il relevé « le gouvernement s’est résolument engagé à agir contre la vie chère. Cet engagement doit aussi être le vôtre et s’affirmer fermement, sans aucune faille, avec la rigueur qui caractérise le corps préfectoral ». C’est pourquoi « j’en appelle à votre sens de responsabilité » .Par ailleurs, il a précisé que l’application de ce décret requiert une démarche participative pour avoir l’adhésion de tous.
« Ces mesures ne sont prises contre personne, au contraire elles sont pour le bonheur de tous » a-t-il indiqué avant de remettre aux préfets leur lettre de mission. A sa suite, Aimé Koizan, Directeur Général du commerce intérieur a exposé sur les nouveaux prix des produits concernés. Notamment le riz, le sucre, l’huile de table et la tomate concentrée ainsi que le ciment. Il a indiqué que la décision d’application obligatoire sur une durée de six mois, vise à maintenir les prix des produits concernés à des niveaux raisonnables qui tiennent compte pour l’intérieur du pays de la péréquation transport. Aussi, a-t-il fait remarquer qu’en cas de non-respect des dispositions du décret, les contrevenants seront sanctionnés. Par le payement d’une amende allant de 100. 000francs à 50. 000. 000f CFA. Les différents échanges qui ont suivi, ont permis de situer le rôle de chacun dans la réussite de cette mission.
Harry Diallo à Yamoussoukro