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Spécialisée dans l’élaboration de solutions informatiques appliquées aux technologies de l’information et de la communication, la Smart new technology and services Côte d’Ivoire a présenté le jeudi 29 septembre 2016 à son siège à la Riviera Bonoumin, son programme de suivi et de protection des enfants via une plate-forme de surveillance télé-satellitaire.
Combattre le phénomène d’enlèvements d’enfants qu’a connu la Côte d’Ivoire. Telle a été la motivation principale d’une société spécialisée dans l’élaboration de solutions informatiques appliquées aux Tic qui a mis sur pied un service incluant une montre intelligente et connectée, ainsi qu’une prestation de surveillance à distance.
« Nous vendons un programme de suivi et de sécurité. Nous avons 2 types de montres. L’une dénommée “Lingo’’ est destinée aux enfants de plus de 10 ans et la “Kid’’ pour les enfants de 3 à 10 ans. Nous avons participé à la conception de la montre. Il suffit que l’enfant ait cette montre à son poignet pour que son parent le suive à 100%. Le parent désireux de savoir où se trouve son enfant à une heure précise n’aura qu’à se référer à une application de localisation installée sur son téléphone à l’achat de la montre. Le parent et l’enfant peuvent également s’appeler réciproquement grâce à cette montre et un téléphone. (…) Et si le parent est en déplacement hors d’Abidjan, il peut savoir le parcours de son enfant durant une semaine. (…) L’enfant ne peut pas éteindre la montre pour s’adonner à quoi que soit. Seul le parent à cette possibilité. (…) Si l’enfant a été enlevé à l’école, il est possible de s’en rendre compte le plus tôt possible par l’intermédiaire de cette montre », a expliqué Chanvoedou Josias, le Directeur général de cette société.
Il a ensuite fait savoir qu’à la faveur d’une salle vidéo logée au siège de sa société, tous les déplacements de l’enfant sont suivis. Et selon lui, si l’enfant envoie un SOS, il est destiné prioritairement aux parents.
Chanvoedou Josias a précisé : « Cependant, nous avons sur nos écrans le moyen de savoir si l’enfant a eu satisfaction. Si dans les 3 minutes qui suivent ce n’est pas le cas, nous intervenons. Pour l’heure, nous nous limitons à l’information. En ce qui concerne les interventions sur le terrain, nous sommes en partenariat avec le Samu, la Police scientifique et le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (Gspm). Ce sont eux qui prennent le relai.»
Walé Félix de la Direction des Affaires juridiques et de la Coopération internationale au ministère de l’Information numérique et de la Poste représentait à la cérémonie le ministre Bruno Nabagné Koné en charge de ce département. Il a exprimé sa satisfaction de voir un tel « produit atypique, très intéressant », tout en souhaitant qu’il soit « accessible à toute la population. »
Alex Aguié
