Lutte contre le SIDA:Une nouvelle méthode de formation expérimentée en Côte d’Ivoire

2469

Dernère publication

La restitution de l’évaluation de la phase pilote du projet Echo (Extension for Community Healthcare Outcomes) en Côte d’Ivoire dans le cadre de la lutte contre le Sida, a eu lieu le jeudi 12 septembre 2019 à l’institut national de la santé publique (INSP) à Adjamé.

Le projet Echo selon la fondation Elizabeth Glaser pour la lutte contre le Sida pédiatrique en Côte d’Ivoire (EGPAF) est un processus d’enseignement à distance par visioconférence. Il est caractérisé par un modèle de promotion des meilleures pratiques et un apprentissage basé axé sur l’étude de cas.

Il offre une opportunité de formation virtuelle, et un mentorat supplémentaire pour le renforcement des compétences et des aptitudes des prestataires (médecins, infirmiers et sages-femmes, etc.) avec pour effet de fournir des services de Traitement Antirétroviral de qualité.

Pour la phase pilote, six (6) sites ont été retenus. À savoir, les centres hospitaliers régionaux de Yamoussoukro, Daloa, Abengourou et San Pedro et les hôpitaux généraux de Daoukro et Port Bouët.

Le professeur Yavo William, sous-directeur de la formation et de la recherche à l’Insp et Coordonnateur de ce projet a indiqué que cette initiative a été mise en place par l’université du nouveau Mexique aux États Unis. Selon lui, l’un des avantages majeurs, « c’est qu’en un temps record, on peut toucher des prestataires qui sont même dans des zones très reculées. L’apprenant n’a plus besoin de se déplacer, il peut recevoir la formation en étant sur son site et c’est la même formation qu’un apprenant peut recevoir dans les capitales telles qu’Abidjan avec un bon niveau d’expertise. Ce projet n’est pas une formation abstraite, mais qui est dynamique, et à tout moment, l’expert peut entrer en contact avec l’apprenant » a-t-il dit puis d’ajouter : « Notre préoccupation, c’est d’offrir une plate-forme de formation en tant que INSP pour que tous les programmes de santé qui le veulent puissent s’appuyer sur ce format de formation pour le renforcement des capacités des agents en vue de pouvoir aller à l’élimination des différentes pathologies ».

Koné Blaise, Directeur général adjoint de la Santé au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a salué cette initiative et souhaité son expansion sur le territoire national.

Ernest F

Commentaire

PARTAGER