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Au terme du conseil des ministres du 30 mars 2017, le gouvernement ivoirien a arrêté certaines mesures visant à lutter contre l’orpaillage clandestin en Côte d’Ivoire. Au nombre de ces mesures figurent entre autres, la fermeture des sites recolonisés et des nouveaux sites découverts, l’interpellation des orpailleurs clandestins et la sensibilisation des autorités coutumières. Ces mesures connaissent un début d’exécution, selon Dr Mark Bristow, PDG d’une entreprise exerçant dans le secteur. « L’orpaillage clandestin est un frein au développement de nos activités de recherches et d’exploitation. Nous avons initié des campagnes de sensibilisation auprès des chefs de villages de notre zone d’exploitation et nous avons impliqué les jeunes de ces villages dans la lutte contre ce phénomène et ce sont eux qui nous aident. Mais en même temps, nous demandons au gouvernement de définir des couloirs où des particuliers peuvent s’installer, en toute légalité, pour créer des exploitations semi-industrielles. C’est ensemble que nous devons faire ce travail », a indiqué Mark Bristow lors d’une conférence, le samedi 22 juillet 2017 à Abidjan-Cocody. « Nous sommes dans la phase de l’investissement dans le futur de la Côte d’Ivoire, compte tenu de l’élaboration d’un code minier attractif et du développement du secteur des mines », a poursuivi le conférencier, dont l’entreprise a injecté 12 milliards de FCFA dans l’économie ivoirienne, au titre des dividendes et impôts dus à l’Etat ivoirien.
Olivier Dion