Maîtrise de la propagation du virus de la Covid-19 – Des universitaires africains réfléchissent à Yamoussoukro

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Dernère publication

Réunis, depuis le mercredi 24 novembre 2021 à la Fondation Félix Houphouët -Boigny de Yamoussoukro dans le cadre du 3e colloque international de Leriss, plus de 100 enseignants-chercheurs, et doctorants des universités de Côte d’Ivoire, du Bénin, du Burkina Faso et du Gabon planchent sur les stratégies et solutions pour freiner et maitriser la propagation du virus de la Covid-19 sur le continent africain.

Organisé par le Laboratoire d’Etude et de Recherches interdisciplinaires en Sciences Sociales (Leriss de L’UFHB) avec l’appui institutionnel de l’université Félix Houphouët -Boigny de Cocody et la collaboration de la fondation du même, ce colloque porte sur le thème : « Regards croisés des sciences de la santé, des sciences sociales et humaines sur la Covid-19». Selon Djê Bi Djan Guillaume, président du comité d’organisation de ces assises, au regard de ce qui est observé dans le monde depuis l’apparition du coronavirus, et les taux élevés de contamination jusqu’à ce jour, le coronavirus n’est pas une simple maladie « C’est même une maladie complexe. Et parce qu’elle est complexe, qu’il faut plusieurs disciplines scientifiques pour l’aborder. Parce que, c’est la science qui simplifie tout », a-t-il indiqué. D’où, tout l’intérêt de cette rencontre scientifique pour simplifier cette pandémie. Pour sa part, Baha Bi Youzan Daniel, directeur de Leriss, a indiqué que dans ce combat pluri et interdisciplinaires, deux problématiques fondamentales et essentielles s’imposent à tous, à savoir : Quelle est la réponse des sciences sociales et humaines et des autres sciences face à la Covid-19 ? Et, quel est le rôle que l’Afrique doit jouer ou offrir avec son reflexe socioculturel auréolé de ses us et coutumes dans ce combat ? Ainsi, à travers ces regards croisés des spécialistes de diverses disciplines, issus de différents angles, il s’agira, comme un scanner qui finit toujours par découvrir le mal, de circonscrire cette maladie. Pour ce faire, soixante quatorze(74) communications de chercheurs, d’enseignants-chercheurs, et de doctorants des universités ci-citées, reparties en cinq(5) axes meubleront ces deux jours de débats et de panels dans la lutte contre la covid-19. « Covid-19 et réponses des gouvernants, des professionnels de la santé, de la société civile, des communautés ; représentations, perceptions et attitudes face à la Covid-19 ; Covid-19 et sciences biologiques en Afrique et ailleurs ; Sciences sociales, sciences humaines et Covid-19 et Système de communication et Covid-19. Pour le reste, Gnanagbé Gogoua, directeur de cabinet du président de l’université Félix Houphouët -Boigny a, au nom du ministre Adama Diawara, félicité les universitaires pour la tenue de ce colloque international. Car, a-t-il relevé « En favorisant une telle synergie entre experts des sciences de la santé, des sciences sociales et humaines, l’université Félix Houphouët Boigny veut consolider la résilience de nos États face à la pandémie de la Covid-19. »

Harry Diallo à Yamoussoukro.

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