Dernère publication
Les travailleurs des usines mis au chômage financier, les jeunes commerçants (es) déguerpis des marchés des quartiers Ahougnansou et Air-France 1, les conducteurs de mototaxi, la plupart des ex-combattants démobilisés étaient récemment selon une source anonyme en réunion dans un lieu tenu secret à Bouaké.
Objectif réitérer le 27 octobre prochain lors du dernier meeting de sensibilisation et d’appel au vote du OUI au référendum du 30 octobre, leur engagement et leur soutien aux actions du Président Ouattara, prévu au stade de la Paix à Bouaké. Il s’agissait à travers cette réunion de mobilisation, selon cette même source, d’exprimer au Chef de l’État la préoccupation majeure et lancinante de cette frange de la population et des femmes commerçantes : « oui à la réouverture des usines et à l’insertion des jeunes », « non aux fausses promesses », « Non à l’abandon des ex-combattants démobilisés », « nous voulons notre marché », « nous voulons du travail », « nous avons faim », « diminuez nos factures d’électricité », « libérez les prisonniers du 22 juillet 2016 » etc. Étaient les préoccupations retenues au cours de la rencontre qui seront soumises au Président Ouattara le 27 octobre 2016 au stade de la paix. Actualité oblige, les regards sont tournés vers le Chef de l’Etat pour la recherche d’une solution durable de la crise qui fulmine au sein de cette frange de la population à Bouaké qui si rien n’est fait, mettra en péril l’adhésion des populations à la nouvelle Constitution ou ils appelleront à l’abstention ou au vote du NON au référendum du 30 octobre 2016. Ce qui, à coup sûr, mettra à mal l’avenir les actions de développement dans cette partie du pays. Et nul doute que le Président Alassane Ouattara attentif aux problèmes de la jeunesse saura décrisper l’atmosphère de contestation stérile qui a gagné le milieu des jeunes.
Aboubacar Al Syddick à Boua