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Sept (07) organisations syndicales du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme ont leur collectif. Il a été porté sur les fonts baptismaux, le samedi 29 juin 2024, à Abidjan-Yopougon, au cours d’une Assemblée générale constitutive qui a vu l’élection de Stanislas Ouallo à la tête dudit collectif.
Sept (07) organisations syndicales du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme que sont, le Synapes-CI, le Synapci, le Syapci, le Synapap-Ci, l’Uspatmijuci, Synasp-Ci, Synatrasmacci, réunis en collectif, ont décidé de conjuguer leurs efforts et de s’unir autour d’un idéal commun, la défense de l’intérêt du personnel de la Justice. Aussi, ont-ils décidé de créer ce nouvel instrument de lutte syndicale dénommé ‘’Union syndicale nationale pour la Défense de l’Intérêt du Personnel de la Justice’’.Selon Stanislas Ouallo, l’action prioritaire de ce collectif de syndicats du Mjdh est la revendication de la Justice en faveur de plus de 85% du personnel de la Justice lésé dans le partage des primes trimestrielles. Pour ce faire, ce collectif demande la révision de l’arrêté interministériel N°199/MJDH/MEF/SEPMBPE du 13 avril 2018, portant modalités de répartition et de gestion des fonds des greffes des juridictions. « Pendant que des agents d’un même ministère qui sont dans des grades inférieurs (en B3) perçoivent 300.000 francs, 400.000 francs à la fin du trimestre. Il y a dans ce même ministère des personnels, des agents, de grades supérieurs, de A4, de A5 qui perçoivent des miettes. Une somme de 80.000 francs voire même de 60.000 francs. Cela est injuste, cela n’est pas normal. C’est pourquoi, nous avons fait des démarches, auprès de la hiérarchie, auprès de la chancellerie, pour qu’ on puisse revoir, réviser cet arrêté », a expliqué, le président.
Avant d’ajouter que la révision de cet arrêté interministériel qui fait actuellement, selon lui, le lit de l’injustice et de l’iniquité au sein de ce ministère devrait permettre non seulement de prendre en compte les résultats des travaux sur l’élargissement de l’assiette des recettes générées par l’ensemble des services du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, mais aussi d’initier le partage des primes trimestrielles par catégorie.
“La promotion des compétences au sein des différentes corporations”
En plus de ces problèmes, il a confié qu’au sein du ministère de la justice, à la direction en charge des ressources humaines tous les postes de sous direction sont occupés par des magistrats. « On peut être d’accord que le directeur soit magistrat… Mais tous les postes de sous-directions sont occupés par des magistrats. Les sous-directeurs en charge du personnel pénitentiaire, du personnel greffier, du personnel d’éducation surveillée sont tous magistrats. Alors qu’il y a d’autres compétences. Parmi ces différentes corporations, il y a des compétences. Nous allons demander à Monsieur le garde des Sceaux de faire la promotion des compétences au sein des différentes corporations de sorte qu’au au niveau des pénitentiaires que le sous-directeur soit un pénitentiaire. Il peut mieux comprendre la situation des pénitentiaires et apporter des réponses adaptées à leur situation », a-t-il insisté. Ce nouvel instrument de lutte syndicale dénommé Union syndicale nationale pour la Défense de l’Intérêt du Personnel de la Justice, entend poursuivre les échanges pour résoudre les différends. « Nous allons continuer d’échanger avec la hiérarchie pour la révision de l’arrêté », a conclu, Stanislas Ouallo. Il faut noter que le président du collectif des (07) organisations syndicales est conseiller d’éducation surveillée en service au service de la protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse au Tribunal de Yopougon. Il est par ailleurs , Secrétaire général national du syndicat national du personnel d’éducation surveillée de Côte d’Ivoire.
Mamadou Ouattara avec L.Abdul