Moi-même qui vous parle, on dit que je suis Soroïste : les vérités de Bacongo à Adjamé 


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Donné comme figurant avec Adama Bictogo, Amadou Soumahoro, Koné Kafana, sur la « shortlist » des cadres du Rdr pouvant être désignés par le Président du parti au poste de secrétaire général , à l’issue du congrès des 9-10 septembre 2017, le ministre Bacongo Cissé a profité d’un meeting le mardi 15 août 2018, à Adjamé pour asséner des vérités, appeler à l’unité dans le parti, et surtout pour mettre fin à quelques amalgames et confusions, au sujet du fait qu’il roulerait pour quiconque, en dehors des instances dirigeantes du parti, et de la discipline du parti à laquelle il appelle à se soumettre . Ci-dessous, l’ntégralité des propos qu’il a tenus lors de ce meeting de mobilisation pour le 3ème congrès du Rdr.

« Monsieur le maire Youssouf Sylla, Monsieur le président Secrétaire départemental Farik, Mme l’Honorable  Tazéré, Mme la présidente Abiba, aux deux extrémités de la première rangée, permettez-moi d’appeler quatre jeunes, de les interpeller ou de les féliciter. Quatre jeunes qui donnent un nom à la jeunesse du RDR, qui donnent une caractéristique à la jeunesse du RDR, c’est-à-dire une jeunesse qui a perdu sa jeunesse. Je veux parler de Ben Sylla, de Doh Isaac, de Abib Sanogo et de Yves Konan. Ces jeunes donnent un visage à tous ces jeunes anonymes qui ont fait le combat en souriant, en perdant leur jeunesse. Nous ne saurons jamais vous dire merci, merci à tous les jeunes, merci à tous les RJR, les anciens comme les nouveau. Merci, et mille fois merci à tous et à toutes.

M. le maire, M. le préfet ( NDLR c’est ainsi que le ministre a choisi de désigner le départemental, en sa qualité de représentant du parti) , je ne vais pas m’attarder sur la spécificité d’Adjamé. Je ne vais pas m’attarder sur le fait qu’à Adjamé, il y’a les racines du RDR, parce que c’est une évidence, sauf pour ceux qui ne savent pas l’histoire du RDR. C’est à Adjamé que le Fama Djeni Kobenan George s’était présenté à l’élection législative avec Amondji, lorsque sa candidature a été rejetée pour cause d’extranéité, donc Adjamé n’est pas n’importe quelle commune. C’est à Adjamé que Djeni Kobenan, le premier secrétaire Général du RDR avait décidé de se présenter en novembre 1995, et sa candidature a été rejetée. Ce n’est pas un hasard pour ceux qui ne savent pas non plus, qu’Adjamé ait décidé à la montée de Williamsville d’ériger une statue à la mémoire de Djeni Kobenan. Ce n’est pas un fait du hasard, ce n’est pas parce que Adjamé voulait se vanter seul l’héritage de Djeni Kobenan; c’est parce que Djeni Kobenan représentait quelque chose pour Adjamé.

M. le maire, M. le préfet, je ne vais pas vous faire cette l’injure de refaire l’histoire du RDR à Adjamé. Je vais tout juste rappeler , vous l’avez dit M le préfet, que les jeunes ne sont pas contents, les femmes ne sont pas contentes, les mamans ne sont pas contentes, les filles ne sont pas contentes, les fils ne sont pas contents, les diplômés ne sont pas contents, les non diplômés ne le sont encore moins. Vous avez raison;  parce que quand tout le monde a été servi et que moi je n’ai pas été servi, je considère que personne n’a été servi. Quand Yves Konan a eu du travail, et que je n’en ai pas eu, je considère que personne n’a eu du travail. Quand Habib Sanogo est Directeur de l’INJS, et que j’ai le même diplôme que lui, et que moi je n’ai pas de travail, je considère que personne n’a été servi. C’est pour cette raison, je dis que vous avez raison. Mais tant que la marche continue, tant que la marche se poursuit, le balancement des bras doit se poursuivre.

2020 pour moi, c’était déjà hier. Pourquoi je vous parle de 2020, vous savez très bien que 2020 est une année charnière, une année qui se trouve entre deux bouts. Une année qui se trouve entre différentes générations . Le président ADO nous a mis une charge extraordinaire sur les épaules, en annonçant qu’il ne sera pas candidat aux élections en 2020. Il nous a mis une responsabilité énorme sur les épaules.  En général, dans notre pays, dans notre culture, le chef ne dit pas avant qu’il va partir du pouvoir encore moins, il ne dit pas qui va lui succéder. Mais le président a dit qu’il ne sera pas candidat en 2020, même sil le pensait, nous aurions voulu qu’il ne dise pas. Mais il l’a dit ! Vous et moi, militants et militantes du RDR, nous avons une charge extraordinaire sur les épaules. C’est pour cette raison que nous n’avons pas droit à l’erreur. L’erreur pour moi, ( Dieu merci à Adjamé, l’erreur n’existe pas), c’est de nous regarder en chien de faïence ; l’erreur pour moi c’est de nous regarder en ennemis, en adversaire dans la même maison. L’erreur pour moi, c’est de ne pas nous sentir concerné par tous ce qui se passe, l’erreur pour moi, c’est de se mettre à l’écart; parce que le RDR n’est pas venu au pouvoir seulement pour dix ans. Quand, je disais cela, on disait que je n’ai jamais eu un discours politiquement correcte, moi j’assume tous mes discours, j’assume toutes mes interviews, j’assume tous mes actes, tous. J’assume tout parce que moi je suis engagé, moi j’ai une conviction, je sais ce que ça veux dire la conviction et l’engagement. La conviction et l’engagement ne s’embarrassent pas de fioritures, ni de peur.

Vous avez rappelé tout à l’heure que je suis allé à la télévision un jour, revenant d’un voyage, alors que l’entrée de la télévision était  quasiment barricadée, oui j’aurai pu avoir peur. La direction m’a appelé,  en route pour me dire Bacongo n’y va plus. J’ai dit je vais partir. On dit non, que le Président dit de ne pas partir. J’ai dit, dites au Président que je suis dans la cour de la télévision. La conviction et l’engagement ne s’embarrassent pas de fioritures. Nous avons un devoir de vérité entre nous, vérité dans la courtoisie, vérité dans la fraternité, vérité dans l’amitié, vérité parce que nous voulons aller très loin. On ne peux pas aller loin sur le mensonge, ce n’est pas possible.

Je vais vous dire que nous avons une responsabilité historique. Le congrès qui arrive, pour moi est celui du destin. C’est le congrès qui va nous voir ou bien maintenir notre position, ou bien va être la queue de détresse qui va nous voir partir de là où  nous sommes. Mais grâce à Dieu nous n’irons pas de là où nous sommes. Nous n’avons pas le droit de partir de là où nous sommes, parce que tous les jeunes qui n’ont pas eu du travail, toutes les femmes qui n’ont pas eu d’activités, qui attendent des fonds pour accroitre leur activité, ou alors pour entreprendre une, elles doivent elles aussi, ils doivent  eux aussi, avoir un retour sur tous les investissements qu’ils ont consentis . Investissements moraux, psychologiques, matériels, politiques doivent avoir un retour. Quand, on sème du maïs on ne peut pas récolter du riz mais quand tu sèmes ton riz, il faut quand même récolter  ton riz. Donc tous ces jeunes et femmes qui sont ici, qui attendent toujours mais qui espèrent….

Quand tu regardes Habib, Yves Konan chef de cabinet de Bandaman Maurice, ils ont des raisons d’espérer. Est-ce que vous allez vous arrêter en 2020 pour laisser tous ces jeunes comme dans un naufrage? Nous n’avons pas cette responsabilité. C’est pour cette raison, chers amis que les pré congres ont été organisés, pour vous permettre, pour nous permettre de nous dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité, seulement la vérité pour permettre à chacune, à chacun de prendre la parole tout le temps qu’il veut, pour dire sa part de vérité parce que personne ne détient la vérité. Mais chacun n’a qu’une part de vérité. Je pense que ces pré congrès ont tenu toute leur promesse,  parce que lors du dernier bureau politique, le compte rendu nous a été fait par la direction du parti; tout ce que vous avez dit, y compris sur la direction elle même, elle a tout rappelé; et c’est tout ce que vous avez dit, que le comité scientifique mis en place par la direction du parti pour préparer le congrès, le troisième, a mis ensemble;  et c’est ce que vous allez vérifier. Le travail que vous allez avoir faire dans les commissions, c’est un travail de vérification. Si ce que vous avez dit est pris en compte, si tout est entièrement ou non pris en compte. Je puis vous dire que tout ce que vous avez dit y compris ce qu’on considère comme impensable, tout a été consigné et sera rappelé au congres, parce que nous devons sortir de ce congrès encore plus fort , encore plus grand, encore plus puissant, encore plus dynamique.

Ce qui a fait notre force, notre dynamisme et notre puissance malgré toutes les difficultés que nous avons rencontrées sur notre parcours qui n’a pas été un parcours facile, c’est parce que nous avons été unis , nous avons toujours regardé dans la même direction. Au delà des affinités que les uns peuvent avoir avec les autres, vous ne pouvez pas me reprocher d’être l’ami de Yves Konan? Est-ce qu’on peut me reprocher d’être l’ami de Yves Konan, ou reprocher à Yves Konan d’être mon ami. Mais pourquoi ? Au nom de quoi ? Qui est ce censeur , qui est ce procureur qui doit dire toi tu dois être l’ami de tant, toi l’ami de tant. Chacun est libre de choisir ses amitiés, ses affinités mais l’essentiel est que nous sommes dans un parti qui s’appelle le RDR qui a une direction, une orientation, une politique et un programme qui fonctionne suivant une discipline. Nous devons nous soumettre à ces petites choses. Mais, je reconnais Amadou Soumahoro SG par intérim du RDR, Bigtogo SG adjoint chargé de la mobilisation… Il y’a une discipline à laquelle je dois me soumettre, à laquelle je me soumets; pour le reste, de la même manière vous ne pouvez pas empêcher Farik de se promener la nuit ici, vous ne pouvez pas empêcher d’autres d’avoir des amis.

Nous devons donc aller  à notre troisième congrès la main dans la main, pour offrir un nouvel  espoir aux ivoiriens . Alassane Ouattara a tracé les sillons, il n’a fait que tracer les sillons. S’il était venu plus tôt, ce dont nous sommes  en train de parler, nous ne parlerions pas de cela. S’il était venu plus tôt, s’il était venu plus jeune, tout ce qu’on dit, on en serait très loin. En très peu de temps, dans un pays qui sort de crise, une crise de plusieurs années, pour ne pas dire une crise d’une décennie, ce qui a été réussi est considéré par l’étranger, par l’extérieur comme un deuxième miracle. Ceux qui disent qu’on ne mange pas route ont un esprit charnel, ceux qui font la route sont des animaux ou des extra terrestres. Or ce ne sont pas les animaux qui sont sur les routes, qui sont sur les machines. Est ce que ce sont les animaux qui étalent le goudron, ceux-là  ce qu’ils font, il ne le font pas cadeau, non. Ce qu’ils font, c’est en contrepartie d’un salaire. Les routes, les ponts, la place de la Côte d’Ivoire retrouvée dans le concert des nations, je dirais une plus grande responsabilité reconnue à notre pays, tout ça en moins de dix ans ! Si le Président était venu plus tôt, bien évidement qu’aujourd’hui nous serions très loin. Mais avec ce qu’il a fait, pour moi il n’a fait que tracer les sillons., c’est-à-dire les voies que nous devons approfondir. Et ceux qui doivent les approfondir, j’ai failli dire que ce ne sont pas les Cissé Bacongo et autres,  je vais dire que se sont les Habib Sanogo, Yves Konan, Ben Sylla…C’est vous qui devez approfondir ces sillons parce que le monde a changé, parce que nous autres Farik, et Youssouf Sylla pour nous est fini !

Et oui il faut passer la main, oui il faut passer la main. Est-ce que nous comprenons le langage des jeunes. Eux ils disent je « like », parce qu’il y’a un post ( NDLR une publication sur les réseaux sociaux), et ils disent je “like”, toi  tu sais ce que ça veut dire ? Ça veut dire « J’aime » , il n’a pas besoin de faire de discours. Il a fait un post, l’autre “like”, toi tu es en train de battre les estrades ici à la mairie d’Adjamé, alors que les autres sont en train de battre campagne sur facebook. On est en train de faire les meeting sur facebook, c’est comme ça que ça doit se passer désormais, donc c’est vous qui allez approfondir les sillons.

C’est pour cette raison que vous devez être les premiers artisans de la solidarité, les premiers artisans de la cohésion entre nous. Dieu merci le Président a mis fin à un débat que, pour ma part je trouvais totalement surréaliste. Des gens se lèvent matin midi et soir et parlent d’alternance en 2020. On dit alternance; c’est à dire toi tu te lèves et moi je vais m’asseoir, mais est-ce que c’est ça qu’on appelle une offre politique? Est ce que ça c’est une offre politique? Ça ce n’est pas une offre politique!  Quand à Adjamé dans différents sous-quartiers les gens disent qu’ils n’ont pas d’eau ; quand ils ont des peurs, ils ont des angoisses ; au lieu de nous dire d’abord, quand tu entends ces cris des jeunes, ces cris des femmes , que tu veux apporter telle solution ? Tu dis plutôt qu’il faut quitter là, moi je vais m’asseoir. Tu vas te mettre là , tu vas faire quoi, qu’est ce que tu vas faire ?
C’est à partir de ce que tu veux faire là où moi je suis assis, que je vais décider peut-être de me lever, ou bien je vais dire à celui qui est assis il faut te lever il va s’asseoir, mais tu ne dis pas ce que tu veux faire ; tu ne fais même pas la promesse, un espoir illusoire que quand je vais me lever voilà ce que tu vas faire, alors que on est assis ensemble ; on est tous les deux assis ; on mange ensemble ; peut être que toi même tu manges plus que moi, tu es devenu clair, tu es devenu long, tu brilles parce que tu n’as aucune charge, on te donne seulement tu manges … tu manges….tu n’arrives  même pas a respirer correctement ; maintenant toi tu dis alors qu’on mange hein, toi tu dis lève toi ; pourquoi je vais me lever ; dis moi pourquoi ; ça veut dire que tu veux manger seul. Bon si tu veux manger seul, comme moi je suis là pour le moment je vais manger seul. Dieu merci le président de la République a mis fin à ce débat surréaliste en demandant à tous ceux et toutes celles qui veulent être candidats pour 2020 à le faire. Tout le monde n’a qu’à venir. C’est ça qui est la démocratie. Il ne faut pas me dire toi tu te caches,  et puis tu vas me suivre ; ça c’est quelle démocratie ; c’est une démocratie déjantée totalement déjantée.

Chers amis le congrès qui va avoir lieu les 09 et 10 septembre prochain, c’est votre congrès, c’est notre congrès. Nous devons taire toutes les récriminations qui existent entre nous. On dit que certains sont pro, peut être que d’autres sont pra je n’en sais rien, s’il y a des Pro c’est que y a des Pra, moi-même qui vous parle, on dit que je suis Soroïste   ; moi qui vous parle ; les gens s’asseyent  dans leur salon, ils boivent du thé mal cuit et voilà on dit il est Soroiste. Il y’en a d’autres encore qui vont se lever, et dire tel autre est ceci tel autre est cela ; je dis bon ceux qui disent ca, ils ont deux problèmes.

Le premier problème c’est qu’ils n’ont aucune mémoire historique du RDR. Je suis militant du RDR depuis 1994. Nous avons traversé pas mal d’obstacles, les tentations n’ont pas manqué, moi j’étais en cabinet d’avocats d’affaires, je m’occupais des gens de la famille de Bédié ; on dit non lui là il faut l’enlever, les gars disent qu’il fait le travail comme il faut, on me fait des propositions; au nom de quoi je vais quitter le RDR parce que tout simplement je vais perdre un client. Mais jamais !  Ceux qui ont peur de perdre des postes, bon moi je n’ai aucun respect pour eux, parce qu’ils n’ont aucun engagement, aucune conviction aucune ferveur. Donc on a traversé la tumulte, la tempête, personne ne peut dire Bacongo a fait ceci ou cela ; j’ai fait des articles ; j’ai fait des conférences y compris à la salle de mariage d’ici; au moment du FPI triomphant je n’ai pas fléchi,  personne ne peut dire «  il a fait ci, il était ça », jamais ! Mais en plus ils font une autre erreur monsieur le préfet, monsieur le maire ; c’est qu’ils se fient à mon apparence, quand ils me regardent, peut être que mon aspect morpho physiologique leur dit que je suis capable de faire ci ou ça, je suis un intellectuel, je suis désolé de le dire je ne vais pas étouffer de modestie en disant cela, je suis un intellectuel. Je suis les idées je suis les hommes qui portent les idées que je partage, je ne suis pas des individus parce qu’on est dans le parti. Soro Guillaume est dans le parti, il est député, il est président de l’Assemblée Nationale au nom du RDR, Hamed Bakayoko c’est un cadre du parti. Le premier Ministre Amadou Gon, c’est  un cadre du parti  et non des moindres et ainsi de suite. C’est l’addition de tout ça qui fait un grand parti, et non la soustraction. Je suis désolé. C’est l’adition de tout et non la soustraction qui fait un grand parti. Pourquoi on va soustraire parce que tout simplement j’ai mal au cœur. Il faut mettre les maux de cœur de coté.  Soyez la glace, je dis souvent aux gens , soyez la glace , il y’a un académicien qui est décédé, Max Gallo, il a écrit un livre intitulé « La glace et le feu » . La glace c’est a dire sa froideur,  est représentée par Nicolas Machiavel et le feu par un autre contemporain de Machiavels qui s’appelait Savonarolle , l’un est très très chaud et l’autre est très froid, d’une froideur extrême qui a toujours le regard rivé sur l’objectif. lui il ne se départit jamais de l’objectif, il regarde là où il veut partir. Il ne regarde pas à gauche, il ne regarde pas à droite, vous le tapez à gauche, vous le tapez a droite,  c’est pas son le problème. Lui a un objectif, soyons l’homme de la glace. Regardons devant, laissons les querelles ;  c’est normal, c’est l’histoire des hommes. A la maison, on peut faire des palabres ; entre les langues et la dent, il y’a toujours des palabres, mais il faut avancer.  Je n’ai aucun souci pour la mobilisation à Adjamé. Avant de venir ici, vous savez que je suis transparent, j’ai appelé M. le maire et je lui ai dit d’appeler le préfet, parce que c’est lui le patron de parti à Adjamé, c’est lui le patron des structures du parti, c’est lui le patron des militants, mettez-vous d’accord sur un lieu, et on va venir. J’ai été très très heureux de vous entendre dire que à Adjamé il n’y a pas de problèmes entre vous ici, que Dieu fasse qu’il n’y ait pas de problèmes, en tout cas des problèmes qui puissent avoir des conséquences néfastes sur la détermination des jeunes, des femmes et des militants. Je vais donc faire le compte rendu au Premier Ministre ou peut-être au président du comité d’organisation, je vais dire qu’Adjamé est en ordre de bataille. Il faut donc à compter de cet instant, que chacun rentre dans ses réseaux  et fasse en sorte qu’on retrouve Adjamé de 1995. Adjamé de 1995 n’est pas du jeu. C’est un peu Abobo par la détermination.

Le congrès doit aussi être le congrès des femmes, c’est pour cette raison que je voulais en terminant, dire merci à Mme la ministre Kandia Camara pour avoir envoyé une délégation conduite par une grande dame la député Tazéré. Elle a parlé avec son cœur; et je suis sûr que chaque mot qu’elle a utilisés, comme si elle les avait sculptés, a touché la part en vous qui est la part la plus intime. Mesdames et messieurs, je voudrais donc terminer pour dire, allons au congrès les 9 et 10 septembre la fleur à la boutonnière comme si nous allons à une fête, parce que les palabres nous les avons terminées lors des pré congres. Il faut que nous allions sceller la fraternité, l’amitié, toutes choses qui nous ont caractérisés et toutes choses qui sont symbolisées par la case du RDR. Je vous remercie ».

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