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Dans le cadre du projet Chimpanzé de Tai, en anglais Taï Chimpanzee Project (TCP), et suite à l’interpellation de quatre travailleurs du Parc Taï ayant consommé de la viande de brousse le 7 août 2024, la préfecture a convoqué une réunion d’information, d’explication et de sensibilisation avec les populations de Taï, le vendredi 16 août 2024.
Cette réunion a été convoquée en urgence pour rappeler les textes de loi aux populations riveraines et urbaines du département de Taï, afin de veiller à ce qu’elles respectent les réglementations établies par l’État de Côte d’Ivoire et ses partenaires en charge de la gestion du Parc National de Taï. Au cours de cette réunion, plusieurs points ont été abordés, tels que la santé, l’employabilité des jeunes dans le parc et l’économie.
À l’issue de cette rencontre, une sensibilisation des autorités et des agents de l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) a été organisée pour éviter les incidents survenus avec les travailleurs du parc. Le secrétaire général de la préfecture de Taï, Lansana Méité, en a profité pour inviter les travailleurs du parc à remplir efficacement leurs missions de surveillance et de protection des animaux. Il a également exhorté la population de Taï à éviter le braconnage, soulignant que le parc de Taï est un bien précieux du patrimoine mondial de l’UNESCO et de la Côte d’Ivoire, attirant de nombreux touristes et étudiants pour des recherches scientifiques.
Avant le message d’interpellation et de sensibilisation du secrétaire général de la préfecture, Madame Vogt Koro, directrice du TCP, a rappelé les mesures-barrières pour la protection des animaux et des personnes avant d’entrer dans le parc de Taï. Ces mesures incluent le port des masques, le lavage des mains et la vaccination des agents pour éviter certaines maladies très contagieuses, telles que le coronavirus, l’Ébola et la variole des singes. Elle a également souligné que la direction de l’OIPR est particulièrement vigilante quant au respect de ces mesures préventives et que des sanctions pénales sont en cours pour les quatre travailleurs interpellés ayant consommé de la viande.
Konhon Dominique