Dernère publication
Le Président algérien, Abdelaziz Bouteflika est très à l’aise quand il est question de non-limitation des mandats présidentiels à la tête de son pays. Mais que veut-il ? La question s’impose actuellement face à un homme en quasi faillite physique sur l’échiquier politique algérien. Les meilleurs commentateurs des rédactions africaines estiment que la « résistance » de Abdelaziz Bouteflika à ne pas céder le pouvoir n’est manifestement pas une réponse adéquate. L’important, est de savoir ce que peut avoir en tête Abdelaziz Bouteflika. La première réponse se trouve dans les divergences au sein du FLN, ou Front de libération nationale, le parti d’Abdelaziz Bouteflika.
Le FLN n’arrive pas à jouer la carte de la cohésion et de là sérénité, sur ce qui peut arriver à l’Algérie après le départ d’Abdelaziz Bouteflika, pour anticiper. L’opposition à son tour, ne peut clairement articuler ce qu’elle fera d’une alternance politique en sa faveur. La société civile force les termes politiques et définit officiellement le partage de l’alternance politique entre les politiciens et l’armée algérienne qui maintient son influence sur la vie politique algérienne. À mon avis, c’est bel et bien à cause de ces innombrables et inextricables situations, que le chef de l’État algérien se trouve dans une position de « silence ». Sans peut-être avoir peur, le président algérien a encore en souvenir le court passage politique du Front Islamique du salut qui secoue l’Algérie.
PARTIRA … PARTIRA pas ? En tous cas, Abdelaziz Bouteflika seul connaît son propre scénario politique actuel dépourvu de tout « éclairage politique ». Systématiquement, l’opinion algérienne est détruite, encore imprécise, et se croit dans un État sans chef. Dans cette inquiétude politique, l’armée a son mot à dire . Depuis l’indépendance de l’Algérie, l’armée maintient son influence sur la vie politique algérienne. Et s’oppose à toute division du pays. Aujourd’hui, il est significatif, au demeurant que Abdelaziz Bouteflika ne quitte le pouvoir politique ou par inadvertance de parler d’alternance politique en Algérie.
Ben Ismaël