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La question du rajeunissement de la classe politique demeure d’actualité en Côte d’Ivoire. De plus en plus, sont nombreux les ivoiriens qui appellent à un rajeunissement de la classe politique , solution d’une stabilité en Côte d’Ivoire, un pays confronté à plusieurs crises depuis plus de 30 ans. Aussi pour Mme Thérèse Niederberger de la Force Démocratique de Côte d’Ivoire (FDCI), « un rajeunissement de la classe politique s’impose en Côte d’Ivoire ».
« Nous constatons depuis plus de 30 ans que nous avons toujours les mêmes personnes avec les mêmes approches. Il faut absolument rompre avec ce système caduc et proposer une nouvelle offre aux ivoiriens », a-t-elle dit. « Ce que nous proposons à FDCI est de faire plus confiance aux jeunes générations qui ont du potentiel et qui sont aptes à diriger », fait savoir Dame Thérèse Niederberger Ouattara, cette ivoirienne d’origine, cadre commerciale et diplômée en communication d’entreprise. Qui affirme sans ambages qu’en Côte d’Ivoire, « il existe des compétences issues de la diaspora et parmi les nationaux. Je me réjouis que le président de la République aborde dans mon sens sur la question ».
« Nous avons décidé de nous concentrer sur nos objectifs car nous voulons prendre part et jouer un rôle important dans la vie politique de la Nation à travers des tournées de sensibilisations et de mobilisations. Nous décidons de contribuer à la paix en soutenant tous les grands projets en cours de réalisation que le gouvernement ivoirien effectue pour le bien de tous », martèle-t-elle. En tout état de cause, la présidente de cette formation politique ne compte pas jouer les faire-valoir. Elle compte booster le jeu politique en Côte d’Ivoire en apportant du « sang nouveau ».
Abordant la question des relations extérieures, Thérèse Niederberger Ouattara ne cache pas son ambition de « revisiter les accords de coopérations entre les grandes puissances, notamment la France et la Côte d’Ivoire ». « Malheureusement nous constatons une pression des autres pays sur elle. Je pense qu’il faut revoir les systèmes de gouvernance, revoir les lois et les accords avec les partenaires », déplore la présidente de la FDCI, pour qui, la plupart des pays africains colonisés par la France qui ont obtenu leur indépendance entre 1958 et 1962 et dont des accords avaient été signés ont connu ou connaissent des guerres civiles, des coups d’Etat, des rebellions. « Aujourd’hui il existe une autre génération, d’autres mentalités et il est important pour chaque partie de faire la mise à jour de ces coopérations. Il s’agit des intérêts sociaux, politiques, militaires et économiques. Il serait souhaitable que chaque partie sorte gagnante dans un tel partenariat », propose-t-elle .
Relativement à la l’Afrique de la zone CEDEAO, « une région jeune », Dame Thérèse Ouattara estime qu’il est « important pour nous qu’on commence par comprendre que personne ne viendra faire ce que nous-même pouvons faire, on ne peut pas être libre si nous ne sommes pas libres économiquement et même politiquement car tout est lié ». « Je veux rénover en mettant en marche la promotion des échanges dans la sous-région, élaborer des recherches dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie, l’élevage, renforcer la gestion des ressources naturelles, les droits humains, les services publics et les grandes infrastructures », dira-t-elle , non sans affirmer que le continent africain est l’un des continents avec un sous-sol très riche., et que « nous préconisons d’encourager les jeunes au travail, tout en mettant en marche toutes les grandes lignes de développement tels que les réseaux commerciaux, harmoniser les politiques macro-économiques et commerciales des pays de la zone franc et de leurs voisins. C’est une nécessité ».
« Il faut que nous commencions à compter sur nous même en acceptant de nous former, de travailler, d’investir, revoir nos systèmes éducatifs, encourager et faciliter les investissements nationaux, à créer des firmes plus grandes. Nous devons arriver à développer notre propre économie intérieure et à créer plus d’industries. Nous organiserons une mise en place de réseaux commerciaux – forts avec le soutien des Etats de la sous-région », conclut la présidente de la Force Démocratique de Côte d’Ivoire qui a vu le jour le 08 juin 2019 dans le but d’instaurer une vraie démocratie porteuse de développement de l’économie et de l’épanouissement du citoyen
sercom