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Le samedi 27 juillet 2019, à l’occasion du lancement officiel de son mouvement dénommé “La 4e Voix, La Voix des sans Voix”, à Abidjan-Plateau, Soko Waza Théophile, a appelé le Président de la République Alassane Ouattara à faire en sorte de laisser comme héritage à la Côte d’Ivoire, la première alternance pacifique de son histoire.
«Le Président de la République Alassane Ouattara a beaucoup fait, depuis son arrivée au pouvoir. Mais, le seul et véritable héritage, inoubliable qu’il peut laisser à la Côte d’Ivoire, c’est une élection apaisée. C’est de faire en sorte qu’en 2020, le pays connaisse enfin sa première alternance pacifique . C’est l’appel que je lance au Chef de l’État », a-t-il appelé.
”La 4e Voix, La voix des Sans Voix” se veut une organisation citoyenne qui défend les droits des ivoiriens, sans discrimination. Outre les adhérents individuels, elle comprend en son sein des mouvements politiques, et des associations de la société civile. Le lancement a été fait en présence du ministre Anaky Kobenan, fondateur du Mouvement des forces d’avenir (Mfa). La plateforme “Ensemble pour la démocratie et la souveraineté” (Eds) était également représentée, de même que la J-Pdci urbaine ou encore le parti ”Mvci ” de Sekongo Félicien. Invité, le Rhdp n’a pas effectué le déplacement.
Soko Théophile a prévenu sur les risques d’un processus électoral non consensuel. «En 1999, le Président Henri Konan Bédié est parti par la force, Gueï Robert est parti par la force en 2000, Laurent Gbagbo est aussi parti par la force en 2011. Si le Président Alassane Ouattara ne prend pas le soin d’organiser les élections de 2020, dans un climat apaisé et dans des conditions acceptées de toutes les parties, il est en train de créer les conditions d’un départ par la force. Les Ivoiriens sont fatigués de ces scénarios», a-t-il interpellé.
Anaky Kobenan a félicité les responsables du mouvement pour leur initiative. Il a affiché son scepticisme quand à une volonté du « pouvoir Rhdp» à créer les conditions d’une élection juste et transparente en 2020. Pour lui, le pouvoir œuvre plutôt à créer, «par tous les moyens les conditions qui peuvent lui permettre de se déclarer vainqueur à l’élection de 2020».
J-H K
