Presse : Le quotidien “L’Expression” se prépare aux nouveaux défis

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Dernère publication

Le renforcement de son contenu éditorial a fait l’objet d’un séminaire les 22 et 23 septembre 2017 à Grand-Bassam. Le quotidien d’informations générales, ‘’L’Expression’’ veut se donner les moyens de palier les réalités quasi-unanimes à l’environnement de la presse en Côte d’Ivoire. Touré Mariam, Directrice de  Publication, à l’ouverture des assises a dit: « Si nous arrivons à toucher du doigt et à traiter les questions qui minent nos rédactions, nous arriverons à tisser un nouveau contrat de confiance avec les lecteurs et à atteindre les objectifs de performance et de rentabilité ». Touré Mariam s’est aussi adressée aux responsables d’entreprise de presse: « Un journaliste utile à une rédaction est d’abord un journaliste en bonne santé ! ». Avant d’inviter les journalistes, le personnel administratif et technique à cultiver le professionnalisme car, selon elle, Les Ivoiriens sont devenus tous friands d’informations crédibles. C’est donc dans la qualité que nous pourrons transcender. En kiosque depuis le 29 juin 2009, le quotidien ‘’L’Expression’’ s’est illustré avec le ‘’Super Ebony’’ en 2010 sous les plumes de Jean Roch Kouamé et avec des prix sectoriels en 2011 et 2012. Ce canard de 12 pages qui a donné des signatures à la presse écrite; Dembélé Fousséni, Mamadou Doumbia, Moussa Traoré et bien d’autres est aujourd’hui, comme la plupart des journaux, confronté à la conjoncture. Jean-Claude Bayala, conseiller technique représentant Bruno Koné Nabagné, ministre de la Communication, de la Poste et de l’Economie numérique à ces assises, en a fait le constat : « Ces maux tirent leur naissance de la faiblesse structurelle des entreprises de presse. La mal gouvernance, la corruption,   la confusion des genres, le non-respect du code d’éthique et de déontologie, l’ignorance des chartes d’entreprise qui sont souvent le fait de personnes en mal de formation ».  Pour Jean-Claude Bayala, certes la formation n’est pas la panacée, mais pourrait contribuer à formater davantage le professionnalisme et la responsabilité du journaliste et donc, in fine, à la rentabilité de l’entreprise.    Le Conseil National de la Presse (Cnp), l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) et plusieurs organisations professionnelles ont aussi plaidé pour une presse responsable lors de ces assises. 2 ateliers ont enrichi les travaux. ‘’Ethique et déontologie’’ animé par Raphael Lakpé, président du Conseil National de la Presse et la question des ‘’Grands genres’’ développée par Samba Koné.
MO  avec EA

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