Projet riz Denguélé :Gaoussou Touré promet 1 million de tonnes de riz dans 10 ans, si …

1146

Dernère publication

Le Ministre-gouverneur Gaoussou Touré promet 1 million de tonnes de riz dans 10 ans, dans le cadre du projet riz Denguélé.

Le ministre-gouverneur du District du Denguélé, Gaoussou Touré, a échangé le vendredi 29 décembre 2023 à Odienné, avec les populations, autour de son projet de développement du District. La rencontre s’est tenue à la salle de réunion du Conseil régional. Il a particulièrement déroulé son projet dénommé “Projet riz du Denguélé”. Un projet qui, selon lui, permettra de produire un million de tonnes de riz brut non décortiqué après 10 ans de mise en œuvre. «La mise en valeur progressive sur 10 ans, des 100 000 hectares assurera la production d’au moins 1 000 000 de tonne de riz paddy (riz brut non décortiqué. Ndlr) pour un chiffre d’affaires des producteurs d’au moins 150 milliards de FCFA. Un revenu net d’environ 45 milliards de FCFA et une création de 20 000 emplois directs et 100 000 emplois indirects. La consommation étant fonction des revenus, l’injection de cette manne financière dans l’économie du District, assurera le passage d’une des zones les plus pauvres en une des plus riches du pays, tout en boostant toutes les activités économiques et sociales », a dit le Ministre-gouverneur.
Il a expliqué que le projet vise un basculement progressif d’une riziculture traditionnelle de subsistance non rentable et non finançable, à un modèle avec des marchés modernes, performants, rentables, durables et respectueuses de l’environnement. Cela implique une professionnalisation des riziculteurs de sorte à en faire des opérateurs économiques à part entière, des créateurs de richesses et d’emplois.
Cela nécessite, selon le ministre, de mettre en place des projets agricoles intégrés sur les 100 000 hectares disponibles dans le District et propose à la riziculture, en prenant en compte toutes les opérations liées à l’ensemble des chaînes de valeur. Entre autres, l’aménagement par l’État des surfaces cultivables et assurer leur irrigation, conception d’espèces de riz fortement rentable, mécanisation de l’agriculture, ou encore installation des entreprises . «L’opération la plus importante est l’irrigation et l’aménagement des parcelles. Aussi bien au niveau de L’UEMOA que la CEDEAO, il a été décidé que ce soient les États qui se chargent de l’aménagement des parcelles et de l’irrigation. L’aménagement des parcelles seront à la charge de l’État. La production des semences à haut rendement et de bon goût, la mécanisation, la fourniture à crédit aux agriculteurs des intrants (semences, engrais, urée, herbicides, insecticides), le Conseil Agricole, le Financement du Fonds de Roulement, l’Acquisition des usines, silos, magasins de stockage, matériels et logistiques seront à la charge du secteur privé. (…) Pour cela, nous demandons à l’État de nous donner de l’eau», a-t-il dit.

Jean Hubert Koffo, envoyé spécial

Commentaire

PARTAGER