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Dans le cadre de l’Africa Banking Forum, Ali El Azzouzi, fondateur et directeur général de Dataprotect, a tenu une conférence de presse le mercredi 22 février 2023 dans un hôtel d’Abidjan-Plateau pour annoncer l’installation de sa structure en terre d’Eburnie.
Au cours de cette rencontre avec la presse, Ali El Azzouzi, fondateur et directeur général de Dataprotect, a indiqué que l’augmentation des menaces de cybersécurité et des contraintes réglementaires en matière de protection des données a entraîné une prise de conscience mondiale quant à l’importance des solutions de sécurité des données et de cyber résilience.
Ainsi, face aux défis auxquels sont confrontés des pays, des institutions tels que la protection des infrastructures critiques, la gestion des données personnelles, la lutte contre la cybercriminalité et la garantie de la confidentialité des communications, Ali El Azzouzi, fondateur et son équipe ont décidé d’apporter une réponse. « Nous avons constaté une recrudescence non-négligeable des attaques cybernétiques dans la sous-région, nous avons décidé d’agir en apportant des éléments de réponses aux trois axes suivants qui sont l’amélioration de la confiance numérique, la promotion de la souveraineté numérique et la lutte contre la cybercriminalité », a déclaré Ali El Azzouzi.
En lançant cette nouvelle entreprise en Côte d’Ivoire, Ali El Azzouzi veut contribuer au renforcement des compétences et à la protection des entreprises et des technologies de l’information en Afrique de l’Ouest. Mieux, il veut être en mesure de répondre aux exigences réglementaires, en particulier dans le secteur bancaire. « Outre la proposition de solutions, nous avons pour ambition de contribuer à la coopération sud-sud en partageant son expertise au moyen des formations qu’elle offre en matière de sécurité et de résilience, dans le but de former et de perfectionner les ressources humaines tout en contribuant positivement au renforcement du savoir-faire local et de l’écosystème des fintechs. Cette initiative est d’autant plus significative dans un contexte caractérisé par l’émergence de la souveraineté numérique », a-t-il poursuivi tout en notant que cette installation de l’entreprise va créer une main d’œuvre. À l’en croire, c’est une cinquantaine de jeunes ivoiriens qui sera engagée.
Olivier Dion avec A. Traoré (Stagiaire)
