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« Le programme de rationnement en vigueur en Côte d’Ivoire doit pouvoir permettre aux industries de fonctionner, parce que la capacité d’énergie est insuffisante pour ces industries ». C’est ce qu’a fait savoir Djibril Diabaté Gabriel d’ingénieur en automatisme et robotique, par visioconférence le mardi 1er juin 2021.
“Le programme de rationnement en vigueur en Côte d’Ivoire doit pouvoir permettre aux industries de fonctionner, parce que la capacité d’énergie est insuffisante pour ces industries. Les populations doivent désormais pouvoir gérer leurs consommations, en laissant une grande partie des capacités énergétiques ivoiriennes au fonctionnement des industries”, a déclaré Djibril Diabaté Gabriel, Ivoirien vivant et travaillant aux États-Unis d’Amérique et premier invité du ” Chocolat press-club initié par le journaliste-chocolatier Fulbert Koffi. Il exposait sur le thème « L’importance de l’énergie dans le développement, cas de la Côte d’Ivoire »
Djibril Diabaté Gabriel a présenté l’énergie comme fondement principal du développement de l’Afrique. Il estime que le développement souhaité par les États africains passe par l’industrialisation, dont l’énergie est le fondement principal : ” On ne peut pas parler de pays développés dans le monde sans industrialisation. Les États-Unis, la Chine, la Malaisie, l’Afrique du Sud…, se sont développés grâce à l’industrialisation. Il est temps pour les intellectuels des pays africains de sortir du silence, d’aider leurs pays à résoudre la question de l’énergie qui est le fondement du développement”.
Au cours de son exposé Djibril Diabaté Gabriel a évalué les besoins des industries ivoiriennes en énergie à environ 10. 000 Mégawatts, à travers la construction, selon lui, de 5 à 6 centrales thermiques fonctionnant au gaz naturel dont dispose la Côte d’Ivoire.
Le “Chocolat press-club”, un cadre d’échanges sur des sujets qui touchent les populations
Au terme de la visioconférence, Fulbert Koffi, initiateur du “Chocolat press-club” a expliqué son nouveau concept, qui se déroule dans son espace dénommé “Le Chocoladrome”, à la Riviera 2 : ” Beaucoup d’Ivoiriens ont compris et me soutiennent dans ma politique de vulgarisation du chocolat ivoirien. Comme je sais que les journalistes sont des vecteurs importants, je fais tout et je ferai tout pour les associer, afin que nous puissions échanger sur des sujets qui concernent non seulement le métier de journaliste, mais qui touchent les populations, en présentant ce que nous savons faire, c’est-à-dire le chocolat”.
Olivier Dion