Revendications dans le secteur santé – Boko Kouaho “Pourquoi nous ne pouvons pas sortir de la table de négociation’

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La Coordination des syndicats du secteur de la santé (Coordisanté) a décidé de différer de deux mois son mot d’ordre de grève. Décision prise le samedi 24 novembre 2018 au cours de son assemblée générale qui s’est tenue au Chu de Yopougon.
« Maintien de la reconduction du mot d’ordre de grève, application du mot d’ordre différée de 2 mois, privilégier le dialogue et la finalisation des dossiers par le Gouvernement »,  telles sont les principales résolutions de l’assemblée générale de la Coordisanté. Pour Boko Kouaho, le porte-parole de cette structure syndicale joint au téléphone, le report de la reprise de la grève se justifie par la volonté affichée du Gouvernement de poursuivre le dialogue social. « Nous privilégions la finalisation de nos dossiers. Si cela est arrivé au niveau de la primature, nous nous réjouissons. Quand on a fait la suspension, c’est qu’on a saisi la main de nos autorités. Cela veut dire qu’on a répondu à l’appel du dialogue et on a commencé effectivement le dialogue. Nous ne pouvons pas donc sortir de la table de négociation parce qu’on n’a pas encore de résultats.  Tant qu’il y’ a le dialogue, on dialogue. Nous avons dialogué avec la fonction publique, notre dossier est maintenant à la primature. C’est dans le même ton du dialogue donc on accorde deux mois à la primature pour traiter dans la quiétude notre dossier afin d’aboutir aux résultats. L’essentiel, c’est les résultats, ce n’est pas la grève. Les deux mois vont jusqu’à la fin du mois de février 2019  et le 02 février 2019 nous seront en assemblée générale pour apprécier. Nous faisons confiance au premier ministre et à son gouvernement pour traiter pendant toute cette période d’accalmie et de reprise effective des activités pour traiter nos dossiers de revendications. Dans cette période, le gouvernement attend le démarrage des prestations de la AMU (Assurance maladie universelle). Nous pensons que tout cela pris en compte, il doit pouvoir créer les conditions pour que le personnel de santé puisse être à la l’aise et s’impliquer pleinement dans le démarrage des prestations de l’AMU. Nous avons différé notre mot d’ordre de grève dans un esprit d’apaisement qui permet au gouvernement de traiter notre dossier sans pression », a expliqué Boko Kouaho.

Ernest F

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