Dernère publication
Le samedi 25 septembre 2021, l’ex-première Dame Simone Ehivet Gbagbo était au Palais des sports de Treichville pour assister à l’Assemblée générale constitutive du Mouvement des Générations capables (MGC). Un mouvement qui se présente comme une structure de la société civile, mais dont elle est la marraine, et qui la considère comme référent politique et sociétal.
Simone Ehivet Gbagbo a demandé à ses filleules de ne pas prendre sa personne, ni aucune autre, comme leur vision. « A vous “Mouvement des générations capables“, votre vision, ce n’est pas Simone Ehivet. On est d’accord ? Votre vision, ça ne doit pas être Simone Ehivet. Votre vision ne doit pas être un individu. Ça ne doit pas être X ou Y. La vision, ce n’est pas un homme, pas un individu. La vision que nous recherchons du plus profond de nous-mêmes et qui conduit notre action politique et sociétale, c’est une Côte d’Ivoire forte, souveraine, réconciliée. Une Côte d’Ivoire moderne et prospère. Cette Côte d’Ivoire dont je rêve et dont l’image circule sans cesse dans mon esprit, doit être une nation remplie de justice, de dignité. Cette vision demeure ma seule boussole », a-t-elle invité, dans un premier temps.
Elle a ensuite poursuivi pour dire : « La génération d’hier. Cette génération d’hier-là, je me compte dedans ! (…) Les générations d’aujourd’hui et celles de demain, c’est-à-dire vous, vos enfants et vos petits-enfants, ont le devoir de gagner le combat de la modernisation de notre pays et de notre continent. C’est-à-dire, l’obligation de transformer cette terre que Dieu nous a donnée, en un espace de prospérité. (…) Ce n’est pas une affaire de parti politique. C’est une histoire de la nation », a-t-elle lancé.
Avant de dire ces mots, Simone Ehivet Gbagbo avait indiqué que la génération du Président Félix Houphouët-Boigny s’est battue pour obtenir à leurs peuples, la liberté, la dignité en tant que être humain, en tant que nation. Mais, selon elle, cet objectif n’a été atteint qu’à moitié. « On est encore dans les problèmes en ce moment », a-t-elle fait remarquer. Pour elle donc, c’est à la jeune génération actuelle et à venir, de poursuivre ce combat.
Simone Gbagbo dit souhaité une Côte d’Ivoire où l’Ivoirien, quelle que soit son origine ou sa région, se sent dans son pays.
Une Côte d’Ivoire avec une jeunesse dynamique et pétrie de talents, qui ne doit pas être un pays fermé, mais ouvert à l’Afrique et au monde.
J-H Koffo