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Dans un contexte de révision de la liste électorale pour la période 2024-2025, le président du Mouvement RHDP Espérance, Soumahoro Amidou, et secrétaire de section du parti à Abobo , a accordé un entretien à l’Intelligent d’Abidjan. Au cours de cet entretien, il fait le point sur les défis rencontrés. Il explique la stratégie de son mouvement pour mobiliser les nouveaux majeurs, met en lumière les difficultés administratives
Pouvez-vous nous expliquer ce que fait le Mouvement Rhdp durant cette période de révision de la liste électorale ?
Pendant cette période, nous avons changé notre stratégie d’approche. Nous avons lancé une opération de don de permis qui nous permet de nous rapprocher des nouveaux majeurs. Cela nous aide à établir un contact direct et à être plus actifs et participatifs avec la jeunesse.
Comment évaluez-vous le processus d’inscription sur la liste électorale ?
Actuellement, le processus est très difficile. Les nouveaux majeurs n’ont pas encore compris l’importance du vote. Nous devons leur expliquer les réalisations du président et les encourager à participer pleinement au choix du président de la République. Malheureusement, la classe politique a tellement menti à la jeunesse que beaucoup d’entre eux ne voient plus l’intérêt de s’engager en politique.
Pensez-vous que le personnel chargé de la révision de la liste électorale est bien formé ?
Je ne peux pas juger cela, car ce n’est pas de ma compétence. Je ne fais pas partie de la CEI et je ne connais pas les critères de sélection de leur personnel.
Avez-vous l’impression que les autorités ont pris des mesures suffisantes pour informer la population sur l’importance de cette révision ?
À mon avis, ce n’est pas suffisant. Je déplore cela. Les autorités attendent souvent le dernier moment. Une révision de la liste électorale devrait être préparée sur six mois. Actuellement, de nombreux problèmes, comme l’obtention de certificats de nationalité, compliquent les choses. Par exemple, mes deux filles ne sont pas encore enrôlées car j’attends leurs certificats de nationalité. La lenteur administrative est un vrai frein au processus d’enrôlement.
Avez-vous des chiffres concernant l’enrôlement à Abobo ?
Non, je peux seulement dire qu’il n’y a pas d’engouement en ce moment.
Quelles suggestions auriez-vous pour améliorer le processus de révision de la liste électorale ?
Comme l’a dit le président, il faut faire preuve de solidarité. Nous devons multiplier les actions sociales et être à l’écoute des militants. Le président ne peut pas tout faire seul, et il est essentiel de créer un lien de proximité entre les élus et les militants. Ce n’est pas seulement une question d’argent, mais aussi de considération et d’écoute.
Propos recueillis par Ly Abdul
