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Prévu pour les 28 et 29 novembre, l’atelier du Service Universel des Télécoms (SUTEL) a officiellement débuté le jeudi 28 novembre. La cérémonie d’ouverture s’est tenue à l’Hôtel Ivoire, à Abidjan-Cocody.
Le ministre de la Transition Numérique et de la Digitalisation, représenté par son directeur de cabinet Ekissi Narcisse, a salué l’organisation du premier atelier africain sur le Fonds de Service Universel des Télécoms, tenu à Abidjan sous l’égide du ministère, de l’ANSUT, de l’Union africaine des télécommunications et du GSMA. Il a souligné que l’accès universel aux télécommunications est désormais une nécessité pour relever divers défis et a rappelé l’engagement du Président Alassane Ouattara à intégrer les technologies de l’information au cœur d’une transformation inclusive et durable.
« Cette vision repose sur un principe fondamental : garantir à chaque citoyen, quelle que soit sa localisation ou sa condition sociale, un accès équitable aux services numériques essentiels. Dans cette perspective, notre pays s’est engagé dans l’élaboration et la mise en œuvre de plusieurs mesures stratégiques, notamment le renforcement des infrastructures numériques et des capacités des communautés locales. Nous avons également mis en place un cadre juridique et réglementaire dynamique, ainsi que la promotion de l’inclusion numérique et de l’innovation technologique. Ces mesures ont conduit à des avancées significatives, notamment l’élargissement de la couverture du réseau mobile 4G, la promotion de mobile money dans les communes et les villes comme moyen d’inclusion financière, ainsi que l’augmentation notable du taux de pénétration. Afin de renforcer et d’amplifier ces résultats, le ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation a lancé le programme national de connectivité rurale, qui s’inscrit dans votre ambition d’étendre la connectivité à l’ensemble des régions de notre pays, en particulier les zones rurales » a-t-il précisé .
Il a évoqué les difficultés freinant l’accès universel aux télécommunications, notamment la modernisation et le déploiement des infrastructures, les disparités d’accès entre les zones urbaines et rurales, ainsi que les défis liés à la cybersécurité, qui demeurent des préoccupations majeures. Il a souligné que ces enjeux nécessitent des financements conséquents et adaptés, justifiant l’importance de l’organisation de cet atelier sur le Fonds de Service Universel des Télécommunications en Afrique.
Il a insisté sur le rôle essentiel du service universel pour réduire la fracture numérique et améliorer les conditions de vie dans de nombreuses régions du continent. Il a également salué cette initiative qui réunit décideurs politiques, experts, ainsi que partenaires techniques et financiers, afin de réfléchir aux résultats de l’enquête sur l’efficacité des fonds de service universel en Afrique. Cet atelier, selon lui, permettra d’identifier des solutions pour combler le déficit de connectivité, notamment dans les zones rurales et éloignées, tout en partageant les bonnes pratiques et en élaborant des stratégies innovantes.
Il a conclu en affirmant que les résultats issus de cet atelier constitueront une base solide pour accélérer la transformation numérique en Afrique.
« Je suis convaincu que les discussions qui se tiendront durant ces deux jours permettront d’identifier des approches innovantes et adaptées à nos réalités. Notre défi commun est de garantir que les conclusions de cet atelier serviront de base solide pour élaborer des politiques concrètes qui accéléreront la transformation numérique de notre continent » a-t-il conclu.
L’atelier a enregistré 150 personnes avec la participation de 18 pays dont le Bénin, Burkina Faso, Cameroun, le Mali et autres.
Mamadou Ouattara avec Gérard Batoua