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LETTRE DE DEMISSION DE BALOU-BILETTRE DE DEMISSION DE BALOU-BISelon un communiqué en date du jeudi 13 juillet 2017, un Conseil d’administration de l’Union des réfugiés ivoiriens de France (U.R.I.F.) s’est réuni à Paris en session extraordinaire, et a décidé de la suspension de Michel Baroan de ses responsabilités de président de cette organisation qui rassemble les exilés ivoiriens de France.
Franklin Nyamsi, conseiller spécial de Guillaume Soro, avait rencontré le président de l’U.R.I.F. le mercredi 21 juin dernier à Paris. Cette rencontre rentrait dans le cadre des préparatifs du colloque international sur le thème du pardon et de la réconciliation annoncé pour les 9 et 10 septembre prochains à Paris, et initié par l’actuel président du parlement de Côte d’Ivoire, notamment chef de l’ex rébellion ivoirienne. La prise de langue entre l’émissaire de Guillaume Soro et le N°1 des exilés ivoiriens issus de la crise postélectorale de 2010-2011 avait suscité une levée de boucliers au sein de l’organisation dirigée par Michel Baroan, et même conduit l’ex ministre Clotilde Ohouchi, également réfugiée en France, à la démission.
Selon le communiqué issu de la session extraordinaire du conseil d’administration de l’U.R.I.F., les efforts pour ramener le calme et la sérénité au sein de l’organisation et du bureau exécutif après la rencontre Baroan – Nyamsi sont restés vains. Ce qui a donc emmené le dit conseil d’administration à décider de la suspension de Michel Baroan de son poste de président de l’U.R.I.F, à la mise en place d’un comité de crise dirigé par Saomou Séa Parfait, aux fins de gérer les affaires courantes de l’URIF, et organiser dans les meilleurs délais une assemblée générale pour apprécier la situation et tirer toutes les leçons qui s’imposent.
Joint au téléphone, Michel Baroan s’est étonné de la tenue de cette session du conseil d’administration de l’U.R.I.F : « Je ne suis même pas informé de la réunion du conseil d’administration en session extraordinaire. Et je suis surpris de voir figurer les noms du Pr. Jérôme Balou-Bi et d’Armand Iré. Le premier a démissionné de son poste de vice-président au mois de décembre 2016. Quant au second, il est certes réfugié en France, mais n’est pas membre de notre organisation, car il n’a jamais fait acte d’adhésion. Pour moi, cette décision est nulle et de nul effet. Je reste cependant ouvert à mes camarades, nous pouvons encore éviter le pire. Nous pouvons encore nous parler et lever toutes les incompréhensions et les méprises. Mais je précise encore une fois que m’a rencontre avec le conseiller de M. Guillaume Soro rentre dans mes responsabilités à la tête de l’U.R.I.F. L’exil n’est pas une fin, elle doit rester une étape de la vie. Et l’U.R.I.F. a pour vocation de rendre cette étape moins pénible. Alors si une personne vient me demander mes propositions de solutions pour un retour sécurisé en Côte d’Ivoire des réfugiés ivoiriens de France, je ne peux que lui accorder toute mon attention et lui faire mes propositions. Et rien d’autres… ».
Jean-Paul Oro à Paris