VIH-SIDA chez l’enfant : Dominique Ouattara pour un diagnostic précoce chez l’enfant

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« Lutter contre la transmission mère-enfant du VIH-SIDA, et particulièrement le SIDA pédiatrique en Côte d’Ivoire, afin d’atteindre les objectifs fixés par l’ONUSIDA qui est d’éradiquer la pandémie d’ici à 2030 ». C’est le but du programme lancé par la Première Dame, Dominique Ouattara, le mercredi 31 mai 2017, à l’hôpital Général de Port-Bouët.
Dénommé “projet UNITAID/EGPAF pour l’optimisation du diagnostic précoce du VIH“, ce programme est une initiative de la fondation Elizabeth Glaser pour le VIH pédiatrique (EGPAF) et financé par UNITAID. Il vise à booster le diagnostic précoce du VIH chez le nourrisson grâce à la mise en place de plateformes de diagnostics (constitués d’appareils de dépistage dernière génération) dans les centres de santé ainsi que les réseaux nationaux de laboratoires de dépistage du virus.  Il vise également à élargir l’accès à un dépistage abordable, efficace et équitable des nourrissons exposés au VIH. Le projet veut surtout permettre à un grand nombre d’enfants séropositifs d’avoir accès aux traitements antirétroviraux. En sa qualité de marraine de la cérémonie et ambassadeur spécial de l’ONU pour la lutte contre le SIDA, Dominique Ouattara a félicité les initiateurs du projet pour cette belle inspiration. Car, selon elle, ce projet revêt une importance capitale pour la Côte d’Ivoire dans sa lutte contre la pandémie, notamment, en ce qui concerne la transmission mère-enfant. « En effet, des appareils de dernières générations seront mis à la disposition des populations au sein des points de services afin de permettre de tester précocement les nourrissons et favoriser l’obtention des résultats des tests en 60 minutes. Cette nouvelle technologie permettra de susciter la réduction des délais entre le dépistage et le résultat. Elle favorisera également l’augmentation de la mise sous traitement antirétroviral des enfants séropositifs, selon les délais prescrits par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) », a expliqué la Première Dame. Dominique Ouattara a surtout déploré le pourcentage « très faible » des enfants séropositifs en Côte d’Ivoire, bénéficiant de traitement. « Selon les données plus récentes du Programme National de Lutte contre le SIDA, en 2016, 83% des femmes enceintes vivant avec le VIH ont reçu des antirétroviraux, contre seulement 32% des enfants déclarés séropositifs.  Même si ces pourcentages sont en hausse par rapport aux années précédentes, ils sont encore bien loin des normes requis par les systèmes des Nations Unies. « Il nous faut redoubler d’effort pour atteindre l’objectif 90 90 90 fixé par l’ONUSIDA. A savoir, 90% des enfants vivant avec le VIH doivent savoir leur statut, 90% doivent être sous traitement et 90% des enfants sous traitement antirétroviraux ont leur charge virale durable supprimée », a-t-elle souhaité. Pour apporter son appui au projet, Dominique Ouattara n’a pas manqué de faire de nombreux dons à l’hôpital Général de Port-Bouët. Elle a offert à cet établissement hospitalier 50 couffins garnis, 10 lits d’hospitalisation, 10 matelas, 10 lits pack pour bébé, 10 tensiomètres électroniques, 10 bassins de lits en Inox, 5 boites d’accouchement, 5 boites de césarienne, 5 aspirateurs de mucosité pour bébé et 5 chaises roulantes. La cérémonie s’est achevée par une visite aux femmes en couche.

Ernest F

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