Dernère publication
La profanation de la tombe de Arafat samedi 31 août 2019, après son inhumation, donne l’occasion de revenir sur le message que sa mère avait adressé aux Chinois, et à l’opinion nationale , quelques jours avant l’inhumation, à la sortie d’une visite à Ivosep. L’intelligent d’Abidjan publie ces propos qui avaient été diffusés sur la chaîne de télé IvoirTV Music.
« Je suis vraiment dans l’émotion parce que la mort, ce n’est pas du jeu. Je suis choquée parce que depuis que mon fils Houon Ange Didier dit DJ Arafat est décédé, il y a beaucoup de choses qui se disent à mon encontre.
Je ne réponds pas, pas parce que j’ai pas ma langue dans ma bouche. Vous connaissez mon affaire. Quand j’ouvre ma bouche, je parle très mal. Mais qu’on dise que mon enfant Ange Didier Houon que j’ai mis au monde le 26 janvier, issu d’un mariage….. Il n’est pas mon premier enfant, mais mon second et mon unique fils que j’ai pris…
Bref, je ne réponds pas aux âneries, mais de grâce, laissez moi tranquille !
Je sors là d’Ivosep. C’est une douleur à chaque fois que je viens voir mon fils.
Je l’ai vu le mardi 13. (13 août 2019, NDLR Intelligent d’Abidjan ).
Vous dites que vous aimez Arafat, mais pourquoi vous n’aimez pas son intimité personnelle ? Est-ce qu’il y a eu des polémiques quand je le mettais au monde ? J’étais tranquille avec la sage-femme.
Aujourd’hui il est mort, n’importe qui se lève avec des baves et des salives gluantes pour raconter du n’importe quoi.
Vous prêchez le faux pour avoir le vrai.
Mais le vrai, c’est que je suis une mère meurtrie. Le vrai, c’est qu’Arafat est bel et bien dans un lieu adéquat, qui est un lieu pour tous ceux qui décèdent. Même si demain je tombe, c’est à Ivosep je serais.
J’ai mal pour vous parce que vous ne savez pas ce que je vis. Vous écrivez, extrapolez. Depuis que mon fils est décédé le 12, j’ai pris le iPhone qu’il m’a acheté, je l’ai emballé pour ne même pas être distraite.
Mon fils est bel et bien couché quelque part ici (Ndlr : Ivosep). Vous savez ce que c’est ?
Ton enfant qui est mort, on le fait sortir d’un tiroir. Je n’ai jamais pensé que moi Valentine Tina, que c’est mon fils, mon ”bébéyou”, mon ”angeo”, c’est comme cela que je l’appelais. Arrêtez ».